#9 Toutes les clés pour booster votre visibilité locale avec Google Business Profile

Google Business Profile (ex Google My Business) va devenir à coup sûr l'élément central de toute stratégie locale 🎯 qui se respecte. Et chez The Ramp on le voit déjà avec la puissance des Local Campaigns.

Google Business Profile (ex Google My Business) va devenir à coup sûr l'élément central de toute stratégie locale 🎯 qui se respecte. Et chez The Ramp on le voit déjà avec la puissance des Local Campaigns.

Comme le sujet m'intéressait, j'ai écouté le très bon podcast de @CarolineMignaux et j'ai découvert Amin.

Brillantissime, le mec maitrise parfaitement cet environnement qui si peu connaisse. Il a plein d'astuces et de techniques pour booster votre visibilité locale dans les SERP via Google Maps and co 🗺

Alors si le sujet vous intéresse, je vous invite à nous rejoindre, vous allez apprendre plein de hacks 🔥 que personne ne connait encore... Chut...

Et si vous n'avez pas le temps, vous pourrez toujours contacter directement Amin et son agence www.localyse.fr

Et pour retrouver tous nos replays, c'est sur www.theramp.co/localmania

Romain Achard

Et bien bonjour ! Je suis très content de vous retrouver pour cette nouvelle année ! Oops j’ai un jour de retard mais c’est pas très, très grave. Voilà. Et aujourd’hui, j’ai beaucoup de chance parce que je reçois Amin Ochi qui a fondé l’agence Localyse et qui va tout nous dire sur le marketing local, la visibilité locale, sur comment hacker Google Maps, Google My Business... pas mal de choses. Je suis sûr qu’à la fin de ce podcast, vous ressortirez moins bête sur le sujet. Vous allez pouvoir vous mettre au boulot directement pour implémenter toutes ces idées et préco pour gagner du trafic.

Alors, Amin, bonjour !

Amin Ochi

Hello Romain, hello à tous ! Je suis très content d’être là.

Romain Achard

Nous aussi, on est super content de t’avoir. Alors du coup, ça me fait plaisir, parce qu’en fait, quand on s’est rencontré, j’étais à Noël en train de préparer mon réveillon. Puis, j’ai commencé à écouter ton podcast, et je me suis dit « Waouh, c’est un vrai sujet. C’est vraiment top. » Il y a pas mal d’idées à mettre en place et voilà. Je me suis dit qu’il faut absolument que tu viennes et que je t’invite.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, donc moi je suis Romain Achard, co-fondateur de The Ramp, une plateforme de publicité multi-locale à destination des enseignes à réseaux. On permet en fait de gérer simplement des campagnes point de vente par point de vente, zone de chalandise par zone de chalandise. Aujourd’hui avec Amin, justement ça tombe bien, on va parler du local et des zones de chalandises. C’est intéressant.

On va se donner à peu près 30 minutes pour faire un peu le tour des différentes questions et puis on commence tout de suite, on rentre dans le dur. Alors peut-être que tu peux te présenter, dire qui tu es, d’où tu viens… Voilà, je te laisse la parole.

Amin Ochi

Merci Romain ! Alors Amin, 30 balais, fondateur de Localyse qui existe maintenant depuis mi-2019. A la base Localyse est née de ma première agence digitale que j’avais créé en 2017 qui s’appelait Everest Media et qui a évolué en 2018 pour devenir Everest Immo dans laquelle on proposait du coaching pour tout ce qui est les conseillers immobilier. Donc les indépendants immobilier de la transaction immobilière pour pouvoir supprimer ce fléau qu’est la prospection  immobilière, puisque c’est une horreur, le pointage, le phoning sur le bon coin. Et du coup, on s’est dit « Ok, on va se positionner là-dessus, on va accompagner les conseillers immobiliers pour leur éviter ça et pour inverser cette posture commerciale qu’ils avaient à l’époque et qui est très demandeuse. Donc on les a accompagné dessus.

Voilà, on a créé le premier Everest Immo, objectif supprimer la prospection, exploiter un max de canaux digitaux pour aller drainer du lead. C’est là ou on a eu la première grosse surprise et la première grosse success story qui a fait aussi le début de Localyse, on a accompagné un indépendant qui était n’avait pas d’agence physique et qu’on a coaché sur différent canaux et la grosse surprise c’était les résultats qu’il avait eu sur Google Maps, puisqu’en quelque mois, il s’est référencé en première position sur Maps dont il avait délocalisé tous les acteurs et gros acteur de son secteurs qui avaient des agences physiques dont certaines très connues et on en parlera après mais je te donnerais les chiffres qu’il a eu en terme d’acquisition, c’était assez dingue. C’est ce qui a fait qu’aujourd’hui Localyse est né. On s’est dit « Tout faire, c’est ne rien faire. » le local c’est l’avenir, c’était l’avenir pour nous et cela l’est encore aujourd’hui et c’est même le présent. Donc on va axer tout sur le local et sur Google Maps, notamment.

Romain Achard

D’accord, et donc ça c’était avant. Depuis tu as monté cette agence, Localyse, et tu travailles pour quel type de clients ? Il y a industrie, j’imagine il n’y a pas que l’immo ?

Amin Ochi

Non, on a commencé avec l’immo, mais c’est hyper varié. On travaille avec des TPE, avec quelques PME, avec des indépendants, des commerçants aussi. Cela peut aller de la boutique de pièces automobiles aux conseillers financiers indépendants. C’est hyper varié, on a travaillé avec des espaces de coworking, des agences immos, centres esthétiques, il y a vraiment pas de limites. A partir du moment ou tu as une adresse locale et une audience qui est a proximité, GG maps est pertinent. Aujourd’hui Localyse pour les clients c’est une conversion toutes les 30 secondes.

Romain Achard

Okay, moi je trouve ça géniale parce qu’on sait d’expérience, là tu ne parlais pas de gros réseaux, c’est vrai que quand on travaille avec des petits commerçants, c’est fondamentalement, les clients les plus exigent et qui veulent vraiment un retour sur investissement très rapide. Pour moi, c’est vraiment quelqu’un qui a fait ses armes là-dessus, forcément après derrière il est plus armé en effet pour accompagner des réseaux un peu plus costaud qui ont peut-être d’autres problématiques mais moins terre à terre. En tout cas, c’est important.

Donc peut-être tu peux nous partager quelques petites success stories. Là tu nous as parlé de l’immo, il y a peut-être d’autres choses ? C’est toujours intéressant d’avoir une idée un peu des chiffres et du potentiel, parce qu’il est assez énorme.

Amin Ochi

Yes, c’est ça. Comme tu le dis, c’est bien d’avoir des chiffres de ventes parce que si on démarre le référencement, on voit souvent l’augmentation du nombre de visites, etc mais on parle pas de conversions derrière. C’est ça qui importe, combien on va vendre derrière ? C’est quoi le nombre de recherches ? Et une recherche ne vaut pas une autre, une recherche qualifiée ne vaut pas une recherche basique. Il faut bien différencier les deux.

En terme de success stories, je peux parler de la première qui a été à la base de Localyse et dont on est très fier. C’est donc le conseiller immobiliser qui s’est référencé en top un en quelques mois dans son secteur. Donc aujourd’hui, il draine des appels de prospects tous les mois. J’ai pas des chiffres exactes mais en tout cas lui il détient un des records de Localyse en indépendant. Il a généré un appel entrant via Google Maps qui va générer 25 milles euros de commission. Un appel entrant, sans prospect ni rien, a donné lieu à 25 milles euros de commission, donc on est assez fier de cette stat-là, qui était super cool pour lui.

Romain Achard

Lui, il doit être content.

Amin Ochi

Ah bah, carrément ! Sans prospection en plus, c’est le rêve.

En terme d’autres stats, j’ai un prestataires de services. Je n’aurais pas le détail exact, mais qu’on a référencé en top un sur trois mois, en pleine capitale, sur une requête hyper concurrentielle. Ce qui a donné lieu derrière à un fois trois sur les actions clients, sachant que c’est une structure ultra-connue, qui fait même de la publicité à la télé et qui a déjà une image de marque. Mais le fait d’être passé en top un sur Maps, on a fait fois trois sur les actions clients. C’est une super victoire pour nous.

Je finirais avec celle-ci, un autre prestataire de services, type partisans, avec lequel on s’est logé en top un sur trois mois. On a souvent trois mois, en fait, ce gap de position et de stats.

R.A.

Ça va assez vite par rapport à du SEO qui en général prend plus de temps.

A.O.

Voilà, c’est ça en gros. Tu as les premiers résultats dès quatre semaines sur des requêtes hyper-concurrentielles, et c’est à partir de trois mois ou t’observes vraiment un gap de visibilité. Alors ça évolue en fonction des marchés et des niches, etc. Mais en général, c’est trois mois.

Et pour celui-ci, on s’est logé en top un en trois mois et littéralement, on a pris le monopole sur sa niche dans toute sa ville et c’est une des plus grosses villes françaises. Derrière, cela lui a permis de faire une grosse dose de chiffre d’affaire et même de pouvoir racheter une franchise historique de sa ville. Il a chopé le marché et l’a saisi fermement.  

R.A.

Du coup, là tu nous mets en appétit, on en envie de tout savoir. J’imagine qu’il y a des méthodes, ou en tout cas, il y a un process. Sans vraiment rentrer dans le secret des dieux, comment toi, quand tu arrives, on vient te voir ? Quelles sont un peu les premières actions que tu mets en place sur cette problématique-là ?

A.O.

Oui, en fait, je suis une logique. Quand on vient me voir pour une démarche de référencement Maps, ce que je fais toujours, c’est une analyse géo-concurrentielle. C’est-à-dire, que je vais toujours regarder ce que fait le top trois du secteur, le top trois des concurrents.  Je me dis que s'ils sont à cet endroit sur Maps, c’est qu'il y a une raison. Ils ont certainement des choses qui sont bien, donc j’analyse tous les paramètres de leur fiche Google My Business. Petit rappel, pour être visible sur Google Maps, il faut avoir une fiche Google My Business.

Donc je regarde tout. Je regarde le contenu fixe qui est sur la fiche et qui ne bouge pas, et je regarde le contenu évolutif, qui est le contenu du type création de contenu, visuel ou textuel. Je regarde la fréquence de publication pour voir à quel rythme ils alimentent leur fiche. Tout simplement, en fait, faire mieux. Il faut faire mieux.

R.A.

C'est important ça, la publication des posts sur son Google My Business ?

A.O.

Oui, en fait, je donne toujours cet exemple : si toi t’étais Google, en face de toi, tu as deux fiches qui sont bien paramétrées. Il y en a une qui publie fréquemment et l’autre qui ne publie pas. Qu’est ce que tu vas mettre en avant ? Logiquement, celui qui publie du contenu. Cela montre qu'il est actif et prêt à recevoir du client, tout simplement. Donc voilà l’analyse géo-concurrentielle.

Après en face d'eux, je fais une analyse SEO. En gros, c’est de mettre en place une stratégie d’attaque d’un géo-marché. C’est de trouver les mots clés qu’on va cibler. Je ne sais pas, par exemple, tu bosses avec un magasin de bricolage, c’est « magasin brico », « fourniture d’outils », etc. Donc tu trouves le mot clé principal et les mots clés secondaires, qui vont faire qu’ensuite tu pourras déployer une stratégie éditorial sur ton profil pour aller citer ces mots clés là.

En gros, si je devais faire simple, tu crées un peu le nuage de mots qui correspond au marché de ton client pour qu'il apparaisse sur tous les mots clés environnant dans sa niche. Voilà l’analyse concurrentielle et l’analyse SEO.

Ensuite, tu passes en phase d'optimisation sur ta fiche. En gros, tu optimises la base, les fondations solides, pour ensuite passer en phase d'accélération et créer du contenu ainsi qu’alimenter la machine Google Maps.

R.A.

D’accord. Juste une chose, mais je rebondis sur ce que tu disais tout à l'heure. Tu parlais d'un indépendant, cela veut dire qu’il avait quand même une adresse physique ?

A.O.

Yes, c'est ça. Alors tu n‘es pas obligé d'avoir un point d'accueil ou un point de vente pour être présent sur Google Maps.

R.A.

D'accord

A.O.

Tu peux être indépendant, ou même freelance, et faire du 100% digital et être présent sur Maps. Tu as le choix, en fait, de masquer ton adresse postale. Tu as un paramètre aussi qui s’appelle « les  zones desservies » qui permet de gérer  ta zone de chalandise pour aller drainer du prospect dans ton secteur géographique. C’est très efficace.

R.A.

D’accord, okay. C’est malin pour tous les réseaux d’indépendants. J’imagine en effet, dans l’immo, j’avais de l’expérience dans le courtage, c’est un peu les même sujets.

A.O.

Oui exactement.

R.A.

Vraiment, très smart. Alors, juste sur Local Mania, on est pas mal suivi par des gens qui sont intéressés par les problématiques des réseaux d'enseignes, ce type de choses. En échangeant, on a pas mal parlé, en effet, de géo-conflit. C’est un sujet, pour le coup, que chaque directeur d'enseigne ou franchise peut rencontrer, éviter de se cannibaliser entre différents points de vente. Je sais que nous, par exemple, quand on accompagne les gens dans le secteur auto, les zones de chalandises sont ultra-contractuelles. C'est-à-dire que vraiment, on ne peut pas déborder à droite ou à gauche parce que si on commence à manger sur le territoire de communication de l'autre, après ça créé un désordre.

Du coup, cette notion de géo-conflit, est-ce que tu peux nous détailler un peu ? Parce que lorsque  tu nous en avais parlé, c'était clair alors ça ne l'est pas forcément.

A.O.

Yes. En gros, pour faire simple, le géo-conflit c'est un croisement de zones de chalandise entre deux structures d’un même réseau. En fait, c'est un peu ce que l'on fait, nous, sur des clients. On va aller grappiller les zones de chalandise de la concurrence. Sauf que là, sur le même réseau, ça génère des conflits. Donc cela, ça induit une chose, c'est que tes points de vente, ils vont se cannibaliser entre eux. C’est-à-dire qu'il va y avoir des points de vente, qui sont les plus anciens et les plus notoires, qui vont grappiller de la visibilité et qui vont littéralement déchiqueter la visibilité des points de vente les plus récents.

Cela, c'est un gros problème parce que quand tu as un réseau et que tu ouvres pas mal de points de vente, que ce soit une concession automobile ou même un restaurant, ton nouveau point de vente part avec une grosse balle dans le pied. Déjà qu’il doit se faire sa visibilité, si en plus les points de vente les plus anciens lui laissent pas le temps de respirer, c'est potentiellement aussi dangereux. Donc à éviter à tout prix.

Dans notre cas, on a eu un cas, pour donner un exemple, il y a à peu près 4 mois. Un gérant d'une pâtisserie parisienne a deux adresses à Paris, distancées de trois kilomètres. C’est pas énorme trois kilomètres de distance. Lui, en fait, il a eu l’œil. Il a observé que quand il recherchait le nom de sa structure, il y avait qu’une boutique qui sortait sur Maps, donc il s’est dit qu'il y avait un problème. C'était la plus ancienne qui apparaissait. Donc en terme de statique, son point de vente le plus ancien générait sept fois plus de visibilité que le nouveau.

R.A.

D’accord

A.O.

Donc je te laisse imaginer l'écart de performance qu’avait, au niveau des ventes physiques, les différents points de vente. Il faut savoir aussi qu’en termes d'actions client, elles sont très souvent proportionnelles à la visibilité de l’affiche.

Si tu as sept fois moins de visibilité, tu as sept fois moins d'actions clients. Donc sept fois moins de chiffre d'affaire, en théorie. Il faut donc l’éviter. Ça c'est un gros problème que peuvent avoir les franchises dans les grandes agglomérations, parce qu’on peut donner l’exemple de Paul qui a des boulangeries un peu partout. Je serais curieux de voir, mais je suis à peu près sûr à 100% que je trouverais des éléments de conflit sur un réseau comme Paul. Donc il faut arrêter l’hémorragie au plus tôt et éviter ça parce que derrière, cela peut être un enjeu sur les nouveaux points de vente.

R.A.

Okay, très clair. Alors, je sais qu’on l’a un peu vendu comme ça, et c'est vrai que quand j'avais écouté ton podcast, tu avais détaillé, tu nous as sorti le grand jeu avec Caroline Mignaux sur le sujet. Est-ce que toi, tu as quelques hacks un peu importants ? Moi j'avais pas pensé au géo-tagging des images et les trucs comme ça. J’y avais pas pensé. Du coup, je trouve ça plutôt intéressant de savoir, toi, ton point de vue là-dessus et si tu as un petit top 5 de petits hacks à faire.

A.O.

Yes, on va commencer par le géo-tag. On va teaser ça bien. Le géo-tag, c'est quoi en fait ? J’aime bien faire une analogie avec la police criminelle. Google fait la même chose. C’est-à-dire que quand tu as un tueur en série qui fait des meurtres, la police, pour savoir où est ce qu'ils ont été fait, elle regarde des photos. Pourquoi ? Parce qu'en fait les photos, quand elles ont été prises sur un smartphone avec le GPS activé, le smartphone enregistre les coordonnées GPS dans les photos.

R.A.

Oui.

A.O.

Donc ça veut dire qu’en gros Google, quand tu mets une photo avec un smartphone, on l'a vu aussi dans certains brevets, en fait il va lire les  données, ce qu'on appelle les données EXIF. Donc les données de géolocalisation de la photo qui te disent l'endroit où elle a été prise. Donc tu peux, en fait, gérer ça tout seul. Tu as des outils, tu tapes « géo-tag photo » sur Google et t’as des outils qui font ça, qui te permettent de géo-taguer tes photos avec les coordonnées GPS de ton business. Coordonnées que tu trouves sur Google Maps.

Ce qui fait que tu peux prendre des photos diverses et variées, sur des banques d'images ou pas, et tu peux les géo-taguer pour montrer à Google que tu les as bien faites dans ton entreprise. En fait, ça agit un peu comme un backlink, dans le jargon. En gros, une photo va venir appuyer ton positionnement et ta situation géographique en la publiant.

R.A.

Donc le mec qui fait des montages avec du Photoshop, tout ça et qui ne tague pas, il est dans le pétrin ?

A.O.

Moi, en 30 secondes avec une photo d'une banque d'image, j'ai plus d’impact en géo-taguant ma photo que lui avec Photoshop. Autant faire simple.

R.A.

Très, très sympa et forcément, moi je n'y avais pas pensé

A.O.

On peut aller plus loin. Tu peux aller jusqu’à géo-taguer les photos que tu mets dans tes posts sur tes réseaux sociaux. En termes de photo, pour un deuxième hack, nous, on a observé qu'il y avait un gros gap de visibilité à partir de 100/150 photos sur la fiche GMB. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu'il faut envoyer de la photo sur Google My Business. Tout simplement. Mettez en un maximum et ça va nous permettre d'avoir plus de visibilité en termes de fiche et en termes de visibilité des photos en elles-mêmes.

R.A.

D'accord, donc par exemple, je ne sais pas, tu es une boulangerie, tu photographies tous tes produits, tu les rajoutes.

A.O.

Exactement, la photo de la façade, de l'Intérieur de la boutique, etc.

Voilà pour les photos. Il y a un point qui est très important sur Google My Business, c'est les catégories. Les catégories de l'affiche Et ça, comme je l’ai dit, je regarde toujours là concurrence, ce qu’ils ont fait. Je me dis que s’ils sont top trois, c’est qu'il y a une raison. Donc, il y a une extension Chrome qui s’appelle GMB everywhere. C'est une extension Chrome qui te permet, en fait, quand tu vas sur une fiche dans Google Maps, de faire apparaître la catégorie principale que l'on voit sans l'extension, mais aussi les catégories secondaires. Parce qu'en fait, sur Google My Business, tu peux sélectionner les catégories principales et secondaires. Donc ça te permet d’espionner la concurrence, ce qu’ils ont fait. Et moi en fait, tout simplement ce que je fais, c'est un mix des trois top concurrents et un résumé des catégories qui sont pertinentes pour mon client et je les intègre dans sa fiche.

R.A.

D'accord. Donc sans l'extension, en fait, tu ne vois pas les catégories secondaires ?

A.O.

Voilà, tu vois juste la catégorie principale, il n’y en a qu’une.

R.A.

D'accord. Toujours malin d'aller regarder ce que font les concurrents. Du coup, juste une petite chose. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser. En fait, sur Livestorm vous pouvez poser vos questions. Donc n'hésitez pas, je vois qu'il y a des gens de certains réseaux, genre Flying Tiger que j'adore. Voilà n'hésitez pas à poser vos questions et on y répondra après.

Donc allez on continue, on s'en fait encore quelques-uns ?

A.O.

Yes, vas y, j’en ai encore deux.

R.A.

Vas y, balance !

A.O.

En termes d'avis, il y a un mythe qui dit que les avis font le positionnement : c'est vrai, mais c'est faux. Faites le test, faites une recherche de mots clés, je ne sais pas par exemple « coiffeur Lyon », vous allez voir qu’il y a des personnes mieux référencées avec moins d’avis et avec de moins bonnes notes que d’autres. Donc cela ne fait pas tout . Néanmoins Google, en fait, quand vous allez voir les avis d'une fiche, il vous fait un résumé des mots-clés les plus employés par vos clients. En gros, ça veut dire quoi ? Cela veut dire que Google analyse la sémantique qui est utilisée par les clients, tout ce qui est mot-clé. Cela veut dire que s’il y a des mots-clés qui ressortent beaucoup dans vos avis et même dans les réponses, cela joue aussi les réponses, et bien forcément ça va alimenter votre positionnement sur les mots-clés. Faîtes en sorte de faire ressortir des mots clés précis en lien avec votre business dans les avis de vos clients et dans vos réponses aux avis.

Le dernier petit hack. J'appelle celui-ci le « hack de Chuck Norris ».En gros, c'est de pouvoir aller générer des avis, parce que c'est pas forcément simple. On n’ose pas forcément, on ne sait pas comment faire. Deux conseils : timing et moyen. Au niveau du timing, privilégiez toujours au plus proche de la transaction, c’est là que vous allez avoir les meilleurs retours. Très souvent, vu que vous avez la personne en face, il y a plus de facilité à laisser un avis positif que négatif. Ça, en termes de timing.

En termes de moyen, ce que j'aime bien faire, moi, c'est d'utiliser le QR code. Parce qu'en fait, si tu veux, c'est très long de se connecter sur Google, de prendre son smartphone, taper le nom de la boîte, trouver l'affiche Maps, trouver le lien pour déposer un avis et rédiger un avis, c'est trop long. Donc l’idée, en fait, c'est que vous avez un lien de publication d’avis rapides qui est disponible sur Google My Business. Vous prenez ce lien, vous allez sur un site générateur de QR code, UNITAG le fait, et en gros, ça vous génère un tag unique pour vous, que vous imprimez et vous mettez sur un présentoir à côté de la caisse ou souvent sur vos factures si vous êtes prestataire de service. Ce qui fait que voilà, juste en dégainant le smartphone avec l'appareil photo, boum, on arrive directement sur la fenêtre de publication d'avis pour rédiger directement. Autant d’étapes évitées.

R.A.

Oui, c'est malin. C'est vrai que retrouver le truc, des fois, on hésite. Mais c'est vrai que le coup du QR code et de la pancarte, je trouve ça très malin. Je le rebalancerais à Cédric Gautier qui était précédemment dans notre webinar avec qui on parlait petits commerces. C’est typiquement ce type de truc malin. C’est simple et pertinent.  Non, mais c'est vrai que c'est un vrai sujet, la gestion des avis, des réponses… c'est vrai que les gens sont exigeants. C’est vrai que je trouve ça malin que tes réponses intègrent ces histoires de mots-clés, ton nuage de mots clés par rapport au positionnement.

A.O.

En vrai, quand tu regardes Romain, notre boulot à tous les deux, c'est d'utiliser le levier digital en l’adaptant au physique. Donc on est la passerelle, en fait, entre le digital et le physique. Donc il faut trouver le moyen, en fait, de rendre ça le plus fluide possible et ça passe par de la publicité locale, par du QR code, par du Maps pour aller faire adhérer ces consommateurs sur internet. Mais les commerçants, en fait, ils ont pas encore fait ce pas digital pour se rapprocher de leurs consommateurs en ligne.

R.A.

C'est vrai qu’en plus, enfin, moi je pense que le sujet devient de plus en plus important, parce qu’on voit l'importance de GMB aujourd'hui pour une structure. Que ce soit nous quand on va travailler sur les campagnes du style Local Campagne, on est obligé d'avoir, finalement, ce framework dans lequel on s'insert pour gérer des campagnes de visites in-store, ce genre de choses. C'est vrai que des fois, on le gère un peu facilement juste pour l'adresse, mais on ne pense pas finalement au potentiel. Quand on regarde aujourd'hui la visibilité offerte, en effet, pour la recherche locale qui est tout de même un vrai sujet chez Google, en gros, je crois que pour les chiffres, c’est aux alentours de 45% des recherches aujourd'hui qui intègrent des éléments de géolocalisation, la proximité dans telle ville ou à côté en cinq minutes… C’est incroyable. Mais c'est vrai que la visibilité de Google Maps, en fait, elle est incroyable. Aujourd'hui elle passe devant, en fait, le SEO. Aujourd’hui les gens raisonnent très SEO et pas forcément optimisation Google Maps.

A.O.

C'est exactement ça, en fait. C'est que toi quand tu vas te référencer correctement sur Maps, j’avais fait un calcul avec des stats qui étaient données par Google, c’est qu’en gros, dans 98% des cas, l’encart Maps apparaît au-dessus des résultats certifiés. Avant d’avoir les résultats Google, vous avez les résultats Maps d’abord. Cela veut dire que si vous vous référencez dans le top trois, car c'est les trois premiers sur Maps qui sont visibles dans cet encart-là, vous allez outranker tous les mecs qui ont mis des dizaines et des centaines de milliers d'euros dans le SEO. C’est ce qu’on a fait sur Paris notamment avec un gros acteur de la prestation de service.

R.A.

Oui. Alors on a une petite question là de Gaétan. Y a-t-il entre l’achat de mots-clés et la visibilité de la fiche ?

A.O.

Non. On pourrait croire que le fait qu’on paie Google pour de la pub, ils nous mettent en avant sur Maps, mais ce n'est pas le cas.

R.A.

D’accord, okay. C’est un produit qu’ils vont sortir. Parce que nous, par exemple, des produits type Local Campagne on a une certaine forme de mise en avant sur certains sujets. Mais c'est profil par profil, on n’a la main en fait. C’est pas parce qu’on dit on se référence sur tel sujet qu’on va apparaître. C’est un peu à discrétion de Google.

Okay, est-ce que vous avez d'autres questions sur le sujet ? Alors, quels sont les KPIs et les dashboards permettant de valoriser et suivre ces solutions astucieuses via GMB ?

A.O.

Tu as déjà l'interface GMB en elle-même, qui te donne beaucoup de stats qui sont super intéressantes en plus. Ils ont fait une refonte de cet encart de statistique, donc c'est assez bien fait. Le seul truc, c'est que t'as un historique de un mois et trois mois au max. Il faut suivre au maximum tous les trois mois. Ils te donnent des données sur toutes les actions clients, les actions de conversion. Donc en gros, les demandes d'itinéraires, les visites sur site et les appels entrants. Ça tu peux le monitorer, tu peux même savoir quels sont les jours de la semaine qui génèrent le plus d'action clients. Un truc pour moi que j'aime beaucoup, c’est qu’ils te montrent les mots-clés pour lesquels tu apparais pour drainer des prospects à ta fiche. C’est hyper pertinent, parce que tu peux voir l'avancement de ta démarche quand tu démarres une démarche de référencement et tu vois ton évolution.

Il y a un autre truc, par contre là c'est un outil qu’on a chez Localyse, qui te permet de matérialiser un géo-positionnement sur un secteur précis. La subtilité de Google Maps, c'est de géolocaliser. Donc ça veut dire que si moi je tape « agence de publicité locale à 500 mètres de The Ramp », je n’aurais pas les mêmes résultats que si je faisais à cinq kilomètres. Donc nous, en fait, on a un outil qui nous permet de monitorer, de 50 mètres à 50 kilomètres, de savoir sur un mot-clé précis, en quelle position vous vous situez. C’est hyper précis. Et en fait, on suit cette fiche tous les mois pour voir l'avancement du géo-positionnement. On voit, en plus il y a des couleurs, tu pars du rouge, tu commences à devenir orange, puis vert et ça s’élargit au fur et à mesure. C’est satisfaisant à regarder.

R.A.

Donc au fur et à mesure, la zone de chalandise s’agrandit, en effet.

A.O.

Exactement, je dirais tu prospectes de plus en plus loin.

R.A.

Okay, très smart. Alors, je ne sais pas si vous avez d'autres questions, n’hésitez pas. Juste, moi je fini toujours par une petite question un peu que j’aime bien, qui est aujourd’hui la petite question Nostradamus ! Comment tu vois, en gros, le marketing local dans dix ans ?

Voilà, j’ai l’impression que cela a énormément évolué en très peu de temps et qu’on n’est qu’au début, en fait, de ça. Toi, comment tu vois les choses évoluer ?

A.O.

Moi, je vois le futur du local marketing dans tout ce qui est app de click-and-collect. Je pense que dans le futur, même plus tôt que ça, pas dans dix ans. On aura même une boulangerie, la boucherie du coin qui aura sa propre application, qui diffusera auprès de ses propres clients habitués et qui pourront déjà précommander leur article de course etc, en avance pour pouvoir venir récupérer ça dans la journée.

Pour moi, on va venir à un modèle, en fait, comme ça qui alliera le côté physique avec l'interaction humaine, parce qu'on revient à ça. L'être humain il adore ça, surtout avec se qu’il s’est passé ces derniers mois, on revient à ça. On a besoin de ça, c’est vital pour nous. Mais le consommateur, il a besoin aussi d'aller vite et on le sait dans les boutiques qui ont du succès, c’est très, très long des fois. Donc le fait d'aller plus vite dans la transaction, de pouvoir payer sur l'application et d'aller directement dans le shop pour récupérer sa commande simplement, un peu comme ce qu'à fait McDo en fait, dans le principe du drive tu vois, mais en gardant cette interaction humaine. Je pense qu’au niveau du click-and-collect, on va avoir un gros effort là-dessus. D'ailleurs nous, on est en train de fixer un partenariat avec un acteur du e-commerce pour pouvoir proposer cette solution à cours terme.

R.A.

D'accord, okay. Cela recoupe avec ce que faisait notre ami Edouard Morhange d’Epicery et qu’on avait interviewé pour la première fois. C’est notre premier intervenant dans Local Mania.

Bon, c'est très intéressant. J'espère que vous avez passé un bon moment, j'espère que vous avez appris plein de choses. J'espère que vous allez vous y mettre dès la sortie de ce webinar. N’hésitez pas à appeler Amin et à échanger avec lui. On peut te contacter sur LinkedIn j’imagine ?

A.O.

LinkedIn ou sur le site localyse.fr. Mais sur LinkedIn, je suis actif personnellement

R.A.

Okay. Non parce qu'en fait, sur ces problématiques-là, c'est bien d'avoir des experts qui vous accompagnent.  Je pense que clairement c’est un vrai sujet et s’accoupler avec du SEO, qui prend un peu plus de temps je trouve et qui est un peu moins adapté au magasin, là on est vraiment sur un sujet ultra hot et très pertinent !

Bon écoutez, merci à Amin ! Merci à vous tous d'avoir été présent, d'avoir posé vos questions et puis on va vous envoyer le replay comme d'habitude. On va publier ça sur la chaîne Youtube et on va podcaster ça sur toutes vos plateformes préférées : Apple Podcast, Spotify et Google Podcast. Voilà, on va le faire très bientôt.

En tout cas merci, vous étiez super nombreux, cela nous a fait super plaisir. On se retrouve très vite, on a pas mal d'idées. On est en train de travailler sur des nouveaux formats en invitant des responsables de franchises à venir nous raconter leur histoire. Voilà, tout ça pour vous alimenter en idée et en success stories du local, comme Amin. Nous, on y croit. Il est temps de reprendre la main sur le digital marketing et l’investissement publicitaire.  

Bon, on vous dit à bientôt, au revoir. Salut Amin !

A.O.

Salut, bye-bye.

R.A.

Allez ciao.