Le webmarketing nécessite de plus en plus de créa. Que cela soit pour Facebook, pour Instagram, pour du SEO, il faut maitriser le design, la photo, le montage video, le motion, la rédaction,... Mais du coup comment faire quand on a pas les moyens de créer sa propre Content Factory ? C'est là que Creads entre en scène !
Et Bingo ! On a la chance de recevoir Sébastien Fernandes un des associés de Creads qui va tout nous expliquer en live. Comme ça vous n'aurez plus aucune excuse pour ne pas vous lancer dans la publicité avec The Ramp ;-)
Romain Achard
Et bien bonjour ! De retour de vacances. Nous avons eu quelques petits ratés la semaine dernière sur le sujet du Community Management, mais là, je suis sûr que Sébastien, je viens de le voir. Il est en direct, il est avec nous et je suis très content de vous retrouver. Juste pour être sûr Sébastien, tu es bien là ?
Sébastien Fernandes
Je suis bien là Romain.
Romain Achard
Parfait ! Cela me fait très plaisir de te recevoir car concrètement le sujet de la production de contenu, de l'externalisation, c'est un sujet qui est très, très hot et je pense que beaucoup de gens sont intéressés par ces choses là.
Alors pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Romain Achard, je suis co-fondateur de The Ramp qui est une plateforme de publicité multi-locale à destination des enseignes à réseau. La plateforme permet à un réseau de franchisés de pouvoir faire eux-mêmes leurs publicités sur leur zone de chalandise sur l'ensemble des leviers publicitaires.
Qui dit publicité, dit assets et créas publicitaires. Souvent, on a une petite difficulté et c'est là que je me suis dit que cela pourrait être intéressant d'avoir Sébastien de Creads qui va nous expliquer tout cela. On va se donner 30 minutes pour faire le tour des questions. N'hésitez pas à intervenir si vous avez des questions dans le chat sur le coté. Voilà, du coup, tu peux peut-être te présenter brièvement Sébastien ? Nous raconter comment tu en es venu à Creads, ton petit parcours et puis ce que tu fais a Creads.
Sébastien Fernandes
Okay, cool.
Déjà, merci pour l'invitation Romain, c'est un plaisir. Bonjour à tout le monde !
Donc je suis Sébastien, je suis un associé chez Creads. Avant de rejoindre Creads, j'ai travaillé pendant six ans en digital marketing dans une petite agence digitale qui a pas mal monté et qui s'appelle L'enchanteur. Suite à cette expérience dans le digital marketing, je suis parti a Palo Alto pour monter une structure qui est un réseau d'entraide locale assez cool, assez sympa. On a eu l'occasion de participer au TechCrunch Discrupt et d'être en finale. C'était une très belle aventure. Suite à cela, j'ai créé une agence spécialisée sur la création et qui a eu pas mal d'incidence sur les clients retail.
Suite aux échanges que j'ai eu avec les clients retail, j'ai monté une société qui faisait du mobilier tactile et l'idée, c'était de créer dans le retail du contenu pour arriver à faire en sorte de créer de l'interaction sur les points de vente. Donc l'interaction qu'il y a eu, entre l'agence que j'ai créé et cette société là, était assez évidente puisque le contenu dans le hardware est une donnée essentielle pour arriver à créer de l'appétence.
Suite à ces aventures là, j'ai voulu rejoindre et m'associer avec une structure qui rejoignait ces différents sujets. Le sujet de la création, bien entendu, mais aussi le sujet de la technologie et celui de l'accessibilité à la création. Et Creads répondait parfaitement à tout cela. Et donc du coup, depuis maintenant 5 ans, je suis chez Creads qui est une plateforme de création de contenu qui opère un peu, on pourrait dire, comme un mix entre une agence traditionnelle et une plateforme. On va être un modèle hybride et game challenger un peu sur l’accès à la création. Globalement, on arrive à faire en sorte de casser totalement le tunnel qu’on peut connaître, qui peu être un peu compliqué des fois quand on veut créer du contenu, et à le rendre plus accessible.
Donc pour faire ça, on a discuté avec nos clients qui sont plutôt des grands comptes et sont dans le retail par ailleurs. Et on a étudié les problèmes qu’ils pouvaient avoir : J’ai un problème de réactivité, un problème de temps passé, un problème de prise de brief... En bref, j’ai un problème d’opacité quelque part qui peut opérer sur les délais et sur les prix. On a travaillé également avec les créatifs parce qu’on travaille uniquement avec des freelances. On a à peu près 5000 créatifs freelances qui sont certifiés chez nous. Et donc ce travail qu’on a fait à lancer la plateforme Creads, on peut en parler, cela permet en quelques étapes de créer son brief qu’il soit écrit ou audio.
Romain Achard
Cela peut être pour tous les briefs ?
Sébastien Fernandes
Oui, on travaille sur du graphisme, sur la rédaction et sur la vidéo. Donc c’est vrai que ca couvre beaucoup de domaines et c’est pour ça qu’on a autant de créatifs qui sont présents en France et en Europe. C’est parce qu’on couvre beaucoup de spécialités, beaucoup de typologies de contenu. On va de la carte de visite jusqu’à des créations tel qu’un film pour La Redoute pour présenter leur nouvelle collection. Donc c’est très large et chez nous, vous avez aussi un chef de projet car sinon, la technologie c’est sympa mais faut se parler et échanger. Et le chef de projet est là pour faire en sorte que le brief soit le plus clair possible. On se l’accapare et après derrière, on se charge de produire pour vous, on va sourcer les créatifs et on va accompagner étapes par étapes les productions.
Romain Achard
C’est vrai que souvent, on me demande si je connais un freelance, ce genre de chose mais cela n’est pas très structuré. C’est-à-dire que quelqu’un va passer avec son idée mais à la fin, au fur et à mesure, on va cumuler des petites bouts mais ce n’est pas aussi bien géré au global qu’avec justement un chef de projet.
Sébastien Fernandes
Oui. En fait le sujet, je pense, c’est qu’on part du besoin et tu as raison, il a beaucoup de freelances aujourd'hui. Je pense qu’il y a une nouvelle vague d’indépendants qui se lancent depuis 5 ans et qui accélèrent énormément, qui font que si on rentre par une compétence, on ne trouve pas forcément son besoin. Si vous allez sur une plateforme et que vous savez déjà la compétence que vous voulez, c’est super. Mais si vous voulez faire une production, mais que vous ne savez pas s'il faut prendre un ou deux freelances qui se complètent, cela devient rapidement complexe et il n’y a pas de garanti de résultats. Nous, on a pris le parti de partir de votre besoin et après derrière, de trouver les bonnes ressources et d’accompagner jusqu’à la fin de la production. Cela change pas mal de chose.
Romain Achard
D’accord, vous ne laissez pas les clients seuls avec leur freelance mais derrière, il y a un accompagnement un peu comme une agence. Mais c’est externalisé.
Sébastien Fernandes
C’est exactement ça et cela ne marche pas s'il n’y a pas d’échange. Vraiment, la nécessité ça reste la création et la création nécessite d’être pertinente et pour qu’elle soit pertinente et qu’on comprenne bien les enjeux, qu’ils soient nationaux ou multi-locaux, peu importe, le temps passé doit être le même pour qu’on arrive à comprendre ce qu’on doit intégrer. Il y a tellement de réseaux aujourd'hui qui existent, tellement de possibilités que si on a pas ces échanges et ces spécialistes qui interviennent, cela ne marche pas aussi bien que cela devrait.
R.A.
C’est intéressant, parce que moi quand j’avais regardé la plateforme, j’avais trouvé ça super intéressant sur la partie brief car, c’est bête à dire, souvent les gens n’arrivent pas à briefer. On parle souvent sur Local Mania sur des gens qui vont avec des réseaux d’enseignes et ils ne vont pas avoir l'habitude de travailler avec des agences, donc ils ne savent pas très bien briefer. Vous, en fait, vous avez sur chaque typologie de prestation, vous posez des questions pour finalement cadrer la demande, c’est ça ?
S.F.
Oui exactement. On a entre cinq et dix étapes en fonction de la complexité du besoin, pour permettre à tout le monde, n’importe qui, qu'ils connaissent ou pas la communication, comment faire un brief, etc... d’être guidé.
Et donc, on va prendre les informations qui nous sont nécessaires pour arriver à produire. Et cela peut être très simple. Je parlais d’une carte de visite, il n’y a pas beaucoup d’étapes, mais on a besoin d’informations si on part sur du motion design, des choses plus complexes. Le brief va s’allonger un peu mais va être assez illustré et ludique pour pas que cela soit trop lourd. On a même rajouté des fonctionnalités qui permettent de le faire en audio et gagner un peu plus de temps. Des fois, on a un peu son idée dans la tête quand on fait son brief, et l’écrire n’est pas ce qu’il y a de plus évident. Du coup, on a dit qu’on place ça pour qu’on puisse s'exprimer. Et quand on l’entend, cela va tout de suite un peu mieux. Dans tous les cas, on s’appelle pour être sur que tout est clair, mais c’est super important pour nous d’entendre avec les mots de la personne qui veut produire, ce qu’elle veut faire. Cela nous aide beaucoup.
R.A.
Et ça, les gens l’utilisent ? C’est une nouvelle fonctionnalité ?
S.F.
C’est ça. On l’a lancé il y a un mois et demi. C’est assez nouveau et ils l’utilisent. Cela sert beaucoup. C’est quelque chose qu’on aime beaucoup et c’est ludique. Il y a quelque chose d’un peu sympa parce que dans tous les cas, quand on fait le brief audio, on a quand même les questions sur lesquelles on attend des réponses. Tu lis en fait les question et tu réponds tout simplement
Cela te permet de gagner du temps déjà et puis il a quelque chose qui est un peu dans ce qu’on est aujourd’hui. On utilise tous WhatsApp, etc... Et on fait du message audio, on veut que cela aille vite. Et du coup c’est une fonctionnalité pour nous qui permet de faire gagner du temps à nos clients et rend le brief encore plus ludique.
R.A.
Par rapport à vos types de clients, les typologies de clients, c’est quel type ? Je sais que lorsqu’on a échangé, notamment c’est aussi parce que tu as l’habitude du retail, tu avais un cas client, tu m’avais parlé de Top Office. Cela pourrait être intéressant pour notre audience. Est-ce que tu pourrais nous en parler brièvement ?
S.F.
Bien sur ! Déjà, pour la majorité de nos clients, on va avoir des client grands comptes mais qui ont aussi des enseignes et points de vente sur le territoire en France ou en Europe.
Sur le cas de Top Office, en fait, il va y avoir une trentaine, quarantaine de points de vente en France. Tout le monde connait Top Office, on vient s’équiper de différents produits pour nos bureaux etc... Et en fait, on a créé avec eux un studio de production, un studio de création. Donc le studio de création Creads est intégré chez Top Office et toute personne qui va chez Top Office et qui veut faire de la création, va passer par notre plateforme. On est devenu finalement un studio en marque blanche pour eux, avec un travail qui a été fait en amont pour identifier les différents projets sur lesquels il y a des besoins.
Je parlais des cartes de visites, ce n’est pas par hasard, on en fait pas mal pour eux. On fait des flyers, des bannières, on travaille sur différentes typologies de projets, puis on les fait évoluer dans le temps. On fait pas mal d’interview maintenant car il y a des entreprises qui viennent et veulent faire des interview pour les mettre sur leur site internet, etc. Ce sont des services qui sont proposés via notre plateforme à ses différents clients.
R.A
D’accord. Du coup, quand les freelances se connectent, ils ont accès à l'ensemble des assets graphiques de la marque. Souvent, cela peut être un des reproches. C’est quand on est une franchise et on commence à faire ses flyers, des fois, c’est un peu compliqué. L'idée c’est un peu de centraliser. On le voit sur la publicité locale, à un moment donné, il y a des assets graphiques définis par le central qu’on peut réutiliser ,mais on part de choses qui ont été validées.
S.F.
C’est exactement ça en fait. Globalement, quand on crée des partenariats avec des enseignes, on prend l’ensemble de la charte, l’ensemble des éléments. C’est évidemment des éléments qu’on fait évoluer dans le temps, c’est pour ca qu’on a un chef de projet qui fait des points réguliers avec les enseignes.
On a besoin de se renseigner, on a besoin d’avoir toutes les infos pour être sûr qu'on est votre bon ambassadeur et c’est ça qui nous permet de donner une certaine homogénéité dans ce qu’on va vous produire, on est garant de l’application de la charte et les créatifs eux-mêmes sont formés sur chacune de ces nouveautés et le chef de projet est un peu comme un chef d’orchestre, en fait, pour s’assurer de la qualité des produits.
Bien sûr, on prend ces éléments là, on les fait appliquer, on vérifie et c’est pour l’enseigne, une certaine garantie qu’on va dérouler en fonction de ce qui doit être fait, en fonction des produits aussi qu’ils veulent proposer. On parlait des flyers, des kakemonos, tout ce qui est sur points de vente, ou des animations digitales etc. C’est des choses qu’on peut faire et pareil, je reprend l’exemple de Top Office. On peut faire évoluer dans le temps ce qu’on va proposer aux enseignes. Chez nous la technologie nous permet de faire pas mal de choses. On peut imaginer, on va appeler ça des templates de produits et chaque fois qu’on va rajouter un produit créatif, il va être accessible pour l’ensemble des enseignes qui sont sur le territoire. C’est des opérations qu’on peut mener ensemble, qu’on peut rajouter. On peut faire des évènements ensembles et ça, on aime bien parce que cela donne des temps d’actions sur le territoire et ça nous permet d’animer les productions avec nos clients.
R.A.
Ce qui est très malin ! Juste une petite question comme ça. Du coup, quand vous travaillez sur ce principe de content factory, c’est-à-dire avec une tête de réseau et des franchises ou succursales, qui paye ? Généralement c’est une centrale ou c’est directement les franchisés ?
S.F.
Il y a deux possibilités et on propose les deux. Comme tu l’as évoqué, en gros, c’est soit la franchise directement, soit c’est la tête de réseau qui va prendre en compte tout ça et refacturer à ses franchises. On laisse la main totale au partenaire.
Mais c’est des choses que nous, on ne sait jamais. Effectivement, en général, c’est la tête de réseau. Après derrière, les têtes de réseau disent, des fois, vous allez facturer directement les franchises. C’est vraiment du sur-mesure, on peut faire ça sans problème.
R.A.
Est-ce que tu as une success story ? Le truc qui était impossible mais que avez réussi à résoudre ?
S.F.
J’en ai une qui peut être intéressante au niveau point de vente.
On travaille avec la Française des Jeux, il y a vingt-cinq mille, trente-cinq mille points de vente sur le territoire et on travaille là avec eux sur le contenu rédactionnel. Du coup, on fournit tous les points de vente en France sur du contenu rédactionnel, sur du pari sportif. On a donc mis ça en place il y a deux ans et on a du faire quelque chose de très large d’un coup. On a donc eu une sélection de créatifs extrêmement rapide et on a du produire tout de suite 100 à 200 contenus pour les réseaux et on fait du multi-local, ce qui veut dire que chaque région va avoir ses évènements sportifs et donc pour chaque évènement sportif, il faut trouver les bonnes cotes, les bonnes actions, etc. Faire en sorte que les parieurs y aillent avec des textes très précis et directs où on peut lire très rapidement.
Et donc c’est une action qu’on a mis en place super rapidement qui a eu un vrai succès puisque c’est toujours quelque chose que l’on fait évidement. On les a fait évoluer vers des podcasts, ce sont des articles qui sont transformés en podcasts, c’est des petites émissions qu’on met en place de manière hebdomadaire pour mettre les actualités sportives, etc. C’est un très beau challenge et depuis, on travaille beaucoup.
C’était notre première action avec la Française des Jeux, et il nous ont fait confiance sur ce sujet et on l’a développé bien comme il faut. On est hyper content et là dernièrement, on a fait la coupe d’Europe, les jeux paralympiques, etc. C’est des choses qui sont dans la continuité. Et le contenu texte est super important comme tu le sais.
R.A.
Okay, juste, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sur le côté. On y répondra avec grand plaisir.
Juste comme ça, parce que c’est vrai que c’est un sujet : quand on parle de créa, il y a 10 jours, j’étais sur une conférence où je parlais de la création de trafic en point de vente et notamment de l’importance aujourd'hui de la publicité digitale. Je disais, que très souvent les agences sont sur une seule créa, je relevais ça et sur comment augmenter l’efficacité et je soulevais, qu'aujourd'hui on a quelque chose de magique avec le digital et qu’on peut tester plusieurs créas.
Est-ce que vous, c’est des choses que vous intégrez quand vous travaillez avec des clients ? Pour finalement ouvrir le maximum, optimiser au max les campagnes et permettre finalement de ne pas avoir une seule créa mais plusieurs à tester et prendre la meilleure ? C’est ce genre de chose, de process que vous avez l’habitude de faire ?
S.F.
C’est une nécessité en faite. C’est très dangereux de pas le faire pour différentes raisons. La première, c’est qu’on à la capacité de pouvoir le faire. Donc ce serait dommage de s’en priver, cela nous permet de tester les messages.
Je reprend l’exemple de la Française des Jeux. On a poussé plusieurs types de messages. On a vu celui qui était le plus appétent et après derrière, on a décliné en fonction de ces messages là, c’était poussé dans l’application en fonction du sponsoring etc. Il y avait une nécessité pour le faire. Pour des campagnes qui sont nationales et multi-locales et qui sont sur différents réseaux et différents canaux, chaque réseau et site interne va avoir sa propre manière de distribuer la publicité et dans la fatigue, ce qu’on appelle la fatigue média, elle est intégrée dans les plans média.
Ce qui veut dire qu’au bout d’un certain temps, votre campagne, si vous ne changez pas le contenu, elle va diminuer mécaniquement en terme de diffusion et donc pour éviter ce genre de sujet là, on va évidement fournir des déclinaisons des différents temps de campagne en fonction des réseaux Facebook, Pinterest, Instagram, Tiktok et c’est ça qui va permettre de rebooster, quelque part, les campagnes, lui redonner des coups de boost.
Des fois, ce n’est pas de gros changements à faire, c’est des changements de place de CTA, des couleurs, l’organisation du display qui va changer un peu. Mais cela va vous permettre, d’une part d’avoir une meilleure diffusion et avec son analyse des résultats qui ont été faits sur la première diffusion, de voir ce qui a marché et moins bien marché. Donc du coup, sur les déclinaisons, on les fait en fonction de cela. C’est donc une nécessité d’analyser, de faire ce qu’on appelle un refill sur vos campagnes et le refill se fait sur la créa. Il y a certainement des points qui sont à faire sur la programmation des campagnes au niveau des sites, mais le contenu doit changer régulièrement, c’est vraiment important.
R.A.
Okay, merci. Alors petite question en général que j’aime bien poser, une petite question un peu Nostradamus qui est : Comment tu vois le content marketing dans 10 ans ? Vous avez évolué de manière très, très forte et donc voilà : quel est pour toi aujourd'hui le sens de l’évolution que tu vois venir ?
S.F.
En gros, la programmatique impacte beaucoup la création. On a beaucoup de data, de choses qui se passent. On collecte l’information et cette information collectée permet de faire du ciblage extrêmement personnalisé. On parlait d’un contenu qui doit être impactant pour une cible, on commence à avoir un mouvement qui se met en place, la DCO qui est la personnalisation de campagne en fonction du temps donné, de la cible donnée, du point de vente. Cala va permettre d’enclencher des actions automatiques.
Par exemple, en fonction du soleil qui arrive dans 1h, il faut que la campagne s’active pour envoyer le bon contenu auprès des cibles. Cette programmatique là, DCO, permet d’assembler, on va appeler ça comme ça, du contenu et de le pousser à la bonne cible. Et donc demain, je donnais la prospective entre 5 et 10 ans, il est tout à fait envisageable, en fait, que nous, société de production, pour ces campagnes DCO à très forte capacité de volume, on fournisse des kits globaux de marketing avec du contenu spécifique et qu’on imagine comment on peut créer des campagnes templates qui peuvent générer des campagnes automatiques qui vont assembler des assets et les pousser aux bonnes cibles avec le bon message et le bon contenu.
Cela commence à se faire aujourd’hui, c’est utilisé par moins de 5 % du marché et ça commence à être quelque chose d’intéressant et les technologies aujourd'hui sont assez simplifiées, les gros acteurs du marché ont beaucoup poussé sur le sujet et c’est quelque chose qui commence à accélérer sérieusement et pour des temps internationaux, européens, nationaux et multi-locaux. Il y a des gros enjeux et ça, ça va permettre de démultiplier les messages, de démultiplier les actions et de programmer. Cela demande tout de même une certaine appétence sur le sujet de pouvoir bien programmer les choses et de bien mesurer aussi en fonction des temps, des cibles et des créations.
R.A.
On n’a pas fini de créer du contenu, on voit ça. C’est un marché plus que porteur et surtout un besoin en fait.
S.F.
C’est un besoin sur un contenu qui tend beaucoup à être dynamique. Je vous encourage à faire moins de statiques et peut-être un peu plus de dynamiques, parce que ça marche tout de même pas mal. Et la création, chacun des réseaux exploite ça comme il veut, mais en gros, il y en a qui disent c’est 80 %, c’est 70 %, 65 %... Le contenu est très fortement impliqué dans le succès d’une campagne et il doit être assez précis, assez échangé pour éviter la fatigue média et c’est vraiment important.
R.A.
C’est vrai qu’à la fin, finalement, on a beau avoir le meilleur ciblage, la meilleure audience, le meilleur support, on a tout défini, etc. Et bien à la fin on se retrouve face à une pub « est-ce qu’on clique ? Est-ce qu’on ne clique pas ? » et à un moment donné, c’est ca qui va vous donner envie de cliquer.
S.F.
On n’a pas parlé d’un truc, c’est qu’on est super exposé, en fait, aux publicités. Si vous avez un contenu qui ressemble aux autres, l’émergence n’est pas si évidente et il faut imaginer qu’un tunnel média, digital ou traditionnel, il est en saturation de messages. Il faut arriver a émerger par des petites choses, des petites astuces, des bonnes pratiques qui sont liées à chacun des réseaux. On ne communique pas pareil, que ce soit sur Pinterest, que sur Facebook, Tiktok, etc.
Cela n’a rien à voir. On ne cherche pas les mêmes cibles, les mêmes intérêts, les mêmes temps d’achat, etc. Il faut prendre en compte ça pour émerger et être dans les bons codes. Aujourd'hui, on s’attend à ce qu’une marque soit dans les codes d’un réseau sur lequel on est. Si elle ne le respecte pas, elle est "punie", elle est moins valorisée et les résultat sont moindre.
R.A.
Oui. Alors je me suis retourné vers les questions. Là, on a une question autour du business model. Du coup, en effet, c’est la question suivante : Comment cela se passe à ce niveau quand on travaille sur Creads ? Est-ce que c’est transparent ?
S.F.
C’est transparent à 100 % en fait, puisqu’on va travailler au forfait. On ne travaille pas du tout au temps passé. Alors vous connaissez nos prix au début du projet.
En gros, je veux faire un motion design d’une minute, il y a un prix qui est en face et qui est tout compris avec le process de production évidemment, l’accompagnement, la production du créatif et la cession des droits qui est intégrée. Il y a aussi les délais qui sont garantis et donc tout ça, vous l’avez entre les mains dès le début et puis après, on se concentre sur la production.
Sur notre site et plateforme, ces prix là sont publics évidement. Après, quand on parle de notion de volume, on discute ensemble bien entendu mais en tout cas notre business model est d’être sur une très forte transparence pour éviter ce coté opacité dont j’ai parlé au début et qui fait un peu peur. Quand on se lance dans des productions, on va parler de temps passé, des fois les devis sont à rallonge, les délais ne sont pas spécialement garantis lorsqu'on a des campagnes, il n’y a rien de pire. On a besoin d’annoncer au bon moment, on n'a pas besoin d’avoir de retard. On a aussi besoin d’avoir du temps si on passe tout son temps d’entreprise dans la production, on le passe moins sur autre chose. Nous, on est la pour éviter ce côté chronophage que peut avoir la production. On prend en compte ce besoin, le produit et on vous donne une maîtrise des délais et des budgets.
R.A.
Okay. Bon écoute, honnêtement, c’était passionnant. Merci pour cet échange. Alors, les gens peuvent se connecter sur Creads et peuvent te contacter sur LinkedIn j’imagine ?
S.F.
Bien sûr, avec grand plaisir !
R.A.
N’hésitez pas, c’est Sébastien Fernandes.
Moi, je sais que j’ai déjà des clients avec lesquels je vais parler de Creads, parce que je pense qu’ils ont des besoins et à un moment donné, c’est toujours compliqué. En tout cas, bravo pour cette plateforme qui a bien évolué ! Je l’ai connu il y a une certaine période. Je trouve ca vraiment très pertinent, en effet, que ce soit des grosses ou petites entreprises ; honnêtement, c’est un peu une jungle aujourd'hui sur cette partie création de contenu. En effet, que ce soit une vidéo, un texte ou une image, c’est de plus en plus compliqué, on a besoin d’avoir des idées, des filtres et des gens qui coordonnent tout ça.
Et bien écoute, merci. Tous les gens retrouveront le webinar par mail et pourront le visionner en replay. Ils pourront également le retrouver sur notre chaîne Youtube et aussi sur les plateformes de Podcast sous une quinzaine. Et voilà, je vous invite évidement à vous inscrire au prochain webinar et là, on est en train de préparer un bon programme autour du petit commerce et des commerçants. On va inviter des responsables de franchises pour parler de leur digitalisation. On a déjà quelques beaux noms qui vont arriver et très vite être publiés sur le site.
Merci en tout cas Sébastien et longue vie à Creads ! A très vite. J’espère que tu vas avoir de nouveaux clients grâce à nous.
S.F.
Et bien écoute, avec grand plaisir. Merci pour l’invitation et merci à tout le monde d’être présent. C’est vrai que parler de contenu est toujours un plaisir et avec plaisir pour se connecter, en tout cas, via LinkedIn ou autre. Je serais là et disponible.
R.A.
Merci, bonne journée. Au revoir !
S.F.
Au revoir, bonne journée !