Emmanuel est le meilleur expert SEO que je connaisse. Son CV est impressionnant ex Fullsix, ex iProspect, ex Eskimoz, il vient de lancer Uplix.fr Il partagera avec nous ses tips et vous expliquera comment avoir une vraie stratégie SEO local qui ne cannibalise pas votre SEO national.
Donc si vous voulez :
✅ Comprendre les enjeux du SEO Local
✅ Apprendre des hacks qui fonctionnent
✅ Découvrir par l'exemple ce que fait Uplix pour Sushi Shop entre autres
Romain Achard
Eh bien voilà, nous sommes en direct et je suis très content de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode de Local Mania.
Aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir Emmanuel de Vauxmoret d’Uplix.
Emmanuel de Vauxmoret
Salut Romain.
Romain Achard
Bonjour Emmanuel, tu vas bien ?
Emmanuel de Vauxmoret
Oui écoute, en pleine forme, je suis super content d'être là.
Romain Achard
Bon bah, c'est super nous aussi parce qu'en fait, c'est un sujet qui nous intéresse. Et Dieu sait qu'on se connaît depuis longtemps et je sais que t'es un accro du SEO depuis des années. Tu m’en parlais à l'époque, on avait des discussions sur le black hat et le white hat ; et puis tu m'en parles depuis des années. T’as fait partie pour moi, des grands experts et puis voilà, t’as un beau parcours. Donc tu vas nous raconter tout ça.
Donc brièvement, pour ceux qui ne me connaissent pas, moi, je suis Romain Achard, cofondateur de The Ramp, qui est une plateforme à destination des enseignes en réseau, pour gérer de manière assez simple toutes leurs publicités multi locales ; toutes les publicités de leurs points de vente.
Voilà, que ce soit sur du Facebook, du display, du mobile, du YouTube, du Waze. C'est donc pas mal d'options. Et donc, c'était important de faire un point sur le SEO, parce que ça touche évidemment la visibilité des points de vente ; et Dieu sait si aujourd'hui, il en souffre avec la fermeture et la réouverture qui s'annonce.
Donc, je pense que le SEO local, c'est un vrai sujet. Donc, on va se donner 30 minutes un peu pour faire le tour. Et j’invite tous les participants, n'hésitez pas à poser des questions ; on se réservera un petit peu de temps à la fin pour en parler de vive voix et poser des questions à Emmanuel, notre expert. Donc, peut être que l'idée, c'est peut être que tu te présentes, Emmanuel, tu nous racontes ton parcours rapidement, ta passion.
Emmanuel de Vauxmoret
Avec plaisir, merci. Belle opportunité, en tout cas, de vous transmettre ma passion, notamment pour le local qui permet de faire des choses intéressantes et plus ou moins rapidement ; en tout cas, plus que certaines stratégies.
Pour faire très simple, moi, je suis Emmanuel de Vauxmoret, j'ai commencé par un passé et un début de développeur, mais je ne suis pas resté très longtemps dans le développement, parce que j'ai vite senti que j'étais un peu trop touche à tout, pas assez concentré. Donc j'aimais bien l’aspect test and learn que j'ai plutôt trouvé à travers la gestion projet ; donc je suis devenu chef de projet chez Fullsix, par exemple, ou j'étais plutôt dans la réalisation de sites Internet comme Fram.fr, à l'époque que j'avais refondues avec des équipes.
Et puis j'ai attrapé le virus du référencement naturel il y a une bonne dizaine d'années. J'ai fait mes armes chez High Prospect, où j'étais manager d'une équipe où je me suis régalé, j'ai appris beaucoup de choses. C'était très intéressant et c'était vraiment une grosse structure ; j'avais envie de quelque chose d'un peu plus souple et donc j'ai rejoint il y a quatre ans un jeune entrepreneur qui avait dix ans de moins que moi. Et on était Eskimoz, ce qui est devenu assez connu sur le marché.
À l'époque, il faut remettre les choses dans leur contexte, on était cinq dans un mètre carré et j'ai eu la chance de pouvoir accompagner cette start up sur une hyper croissance en quatre ans, puisqu’il y a eu une grosse levée dernièrement et c'est devenu une belle société. Donc moi, toujours fier de vouloir créer quelque chose qui m'appartenait plus. J'ai quitté l'aventure lors du premier confinement, on parle en confinement ; et donc j'ai quitté l'aventure à ce moment là pour créer Uplix qui est une agence SEO mais que je veux très senior, que je veux très porté sur l’ARD et que je souhaite aussi transparente.
Nous, on ne fait pas de technique sous PPT, on ne fait pas payer nos clients pour de la mise en page. On fait directement sur Trello, tous nos conseils sont directement applicables. On se veut vraiment très proche du besoin. Moi, j'aime bien les choses concrètes.
Merci de me donner le micro, puisque dans ce webinaire ensemble, je vais faire en sorte de vous donner un maximum de matière. Je n'aime pas les gens qui survolent les réponses, c’est toujours un peu difficile.
Donc Uplix, c'est la nouvelle agence que je porte depuis maintenant plusieurs mois. On est déjà une dizaine, je fais deux recrutements par mois environ. Donc une hyper croissance. On a signé Sushi Shop, on a signé la Banque de France. La, ce matin, j'ai eu la réponse d’Acadomia donc ça démarre. Donc voila, je suis très content, le marché est porteur et donc voilà très content et je suis à ta disposition pour toutes les stratégies de SEO local que je connais bien.
Romain Achard
Oui. L'idée, c'est qu'en effet souvent on parle de SEO et le SEO local, je pense qu’il y a un peu de différence. Je ne sais pas si c'est vrai, mais on a coutume de dire que souvent, le SEO local est plus rapide en termes de résultats que du SEO global. Est ce que c'est vrai ? Est ce que c’est un mythe ou une réalité?
Emmanuel de Vauxmoret
Non, c'est vrai. Mais du coup, c'est à double tranchant. C'est à dire qu'en gros, on en parlera peut être après, mais globalement, l'hyper personnalisation des résultats vis à vis de Google est hyper intéressante.
Ça veut dire quoi? Ça veut dire que si j'ai un restaurant et que je suis à Bordeaux, je me contrefous d'apparaître dans Google pour les gens qui sont à Nantes, à Paris ou ailleurs. Donc, du coup, oui, c'est plus rapide, surtout quand on a une niche précise, ça permet de dire à Google je suis là et en plus, on donne la preuve matérielle par le test. Parce que Google va nous envoyer un courrier.
Avant, c'était un peu moins permissif, donc on pouvait faire des choses intéressantes, mais là, maintenant, c'est moins facile. On prouve qu'on habite bien à l'adresse dite et là, oui, quand on a un business local, on peut se référencer plus vite. Ça ne sous-entend pas qu’il ne faut pas travailler une stratégie plus globale, mais en tout cas, on crée l'engagement avec des gens plus précis, plus engagés grâce aux SEO local. Oui, ça va plus vite. En tout cas, le SEO par nature est un peu l’ancienne thèse.
Romain Achard
D’accord, et sur cette partie locale, est-ce-que t’as quelques chiffres un peu à partager ? Des chiffres, on ne va pas tout décliner, mais je crois que moi, quand j'avais regardé, il y avait des chiffres qui étaient juste impressionnants sur la puissance locale.
Emmanuel de Vauxmoret
Ouais, alors, le SEO, ça, c'est sympa parce que du coup, Google a communiqué sur des chiffres. Quand Google donne des chiffres, c'est qu'a priori, ils sont relativement fiables. On peut penser que derrière, il y a eu des études vraiment sérieuses qui ont été faites.
En fait, qu'est ce qui se passe? Bah, on voit que 50% des recherches locales, par exemple, contribuent à une visite de l'internaute ou des consommateurs dans le commerce recherché. Parfois avec un smartphone, c'est dans les 24 heures qui suivent la recherche.
Donc rien qu’à ce stade là, on comprend que quand on a un restaurant, une boucherie, on ne peut pas se permettre de ne pas être sur Google My Business, c'est vraiment hyper important ; parce que les gens vont vous checker. Je crois que c'était 45% des recherches sur ordinateur sont sur la vérification de la disponibilité d'un produit en magasin.
Voilà donc très clairement, il y a énormément de recherche, de découverte et clairement, comme ça va apparaître assez rapidement dans Google, c'est rassurant pour l'internaute de dire oui, il est bien là, il est ouvert et il est disponible.
Et quand on a d'un côté, soit un numéro de téléphone qui n'est pas le bon, ou alors on dit que le magasin est fermé alors qu'il est ouvert, c'est vraiment embêtant. Donc, mettre à jour son Google My Business est impératif et oui, ça prend de plus en plus de place.
R.A.
D’accord. Du coup, tu parlais d'enseignes à réseaux. Je pensais notamment à Sushi Shop. Est ce que t’as un exemple de quand on parlait de raconter comment ça se passe ? Quand tu arrives, en fait, qu'est-ce-que tu fais? Parce que j'imagine que Sushi Shop est bien positionné je pense sur du SEO global, mais sur du SEO local, comment ça se passe?
E. de V.
Ouais. Nous, on a un certain nombre de clients qui ont des problématiques en effet, sur le référencement local ; et donc le problème, en tout cas de base, en effet, c'est de se positionner sur marque+ville. Donc ça va être Paris ou alors une autre ville. Mais ça, c'est pas le plus difficile, même si c'est quand même intéressant.
Mais le plus difficile, c'est d'essayer de viser un savoir faire+ville, assurance+ville, DJ+ville, mariage, salle de réception+ville, etc. Donc la problématique, en fait, c'est important qu'on soit clair là dessus. Et là, on parle de problématique, non pas de quelqu'un qui voudrait se référencer sur une petite localité qui est la sienne.
Par exemple un CGP, quelqu’un qui va vendre des produits, qui est vraiment, uniquement sur Lyon et qui veut une notoriété sur Lyon. Là, on parle plutôt d'une marque nationale comme Sushi Shop, qui a actuellement des restaurants et qui veut faire en sorte de se référencer sur la bonne requête+ville. Ca, il faut bien le comprendre. Déjà, ces deux cas de figure pour savoir dans lequel on est. Ca c'est un premier point. Et après, le deuxième point, c'est le Sushi. Donc, on avait la chance d'accompagner Sushi en plus en globalité, c'est à dire qu'on travaille, on développe leurs applicatifs SEO, on fait tous l'optimisation de leur App. On développe leur site Internet, aussi bien sur le côté agences ; c’est plus sur Uplix mais c’est une agence partenaire avec qui je travaille ultra étroitement, qui est Wizzmedia, qui bosse là dessus.
Et donc, on a la chance de pouvoir parler directement aux dev et donc pour eux, c'est du plug-and-play. C'est aussi un de mes souhaits. D'ailleurs, je fais une petite parenthèse, c'est de pouvoir travailler très proche des développeurs. On voit même qu’ils sont venus voir qui sont équipe pour proposer quelque chose de complet et de ne pas me cacher derrière ses développeurs, ça, c’est parenthèse refermée.
Donc, en gros, maintenant, pour aller concrètement dans un exemple de sushi ou je vais vous partager un petit peu des problématiques qu'on a vu et qui ne sont finalement pas forcément les mêmes. En fait, on a fait un gros travail, un gros audit sémantique puisque très rapidement, on se dit qu'est ce que je vais privilégier, Sushi+ville ? Livraison Sushi+ville ? Restaurant japonais+ville ?
Enfin, tu vois, j'ai plein de cas de figure qui s'offrent à moi. Si je fais une erreur, alors entre guillemets, ça peut coûter cher puisque si je fais toutes mes déclinaisons sémantiques sur ce restaurant japonais et qu'en fait, c'est plutôt de livraison sushi qui est intéressante ; en vrai, ça peut à peu près changer, mais, voilà alors, qu'est ce qu'on a fait ? Moi, je décline un peu la méthodologie.
R.A.
Oui, c’est intéressant.
E. de V.
Comme ça vous pouvez le faire. D'abord, ce que j'ai fait, c'est que j'ai utilisé un outil qui s'appelle Merge Word. Donc ça a changé de nom, maintenant, ça s'appelle Toptal.com, mais on vous le donnera, je t’avais communiqué, L'URL, tu pourras le transmettre ou tapez dans Google Merge Word.
Merge Word c'est génial. En fait, pour ceux qui connaissent pas, c’est un petit outil gratuit ou on va dire par exemple première colonne, on va dire restaurant, livraison, la deuxième colonne on va mettre sushi et la troisième colonne, on va mettre les villes Paris, Lyon, Machin et il va tout de suite toutes les combinaisons possibles entre la première et la deuxième et la troisième colonne. Du coup, tu vas te retrouver avec un fichier où tu auras tous les sushi cuisine, tous les restaurants sushi bus, toutes les villes ; enfin, t’auras toutes les combinaisons possibles.
Donc ça, c’est un premier type, c'est vraiment pratique pour avoir une liste de mots clés. Maintenant que j'ai ma liste de mots-clés, ce que j'ai fait, c'est que j'ai utilisé donc nous, on est chez Monitorant. Donc monitorant, c'est un outil qui nous permet d'interroger Google et de récupérer le top 100 sur l'ensemble de ces requêtes. Donc, on va regarder, par exemple, Sushi Lyon, j'ai tous les résultats Sushi Lyon. Et donc du coup, en fait, c'est super intéressant, parce qu’une fois que j'ai cette data, donc j'ai le mot clé, l'URL reacting, la position de l'URL et le volume de recherche de cette URL.
Et donc, du coup, avec des tableaux croisés dynamiques, au final, c'est assez simple, on arrive à répondre à des questions. Quelles sont les questions que l'on peut se poser ? C'est d'abord ce que je disais tout à l'heure, quelles sont les requêtes les plus recherchées? Est ce que c’est Sushi+ville, est ce que c'est un restaurant japonais+ville. Déjà, on voit les rues.
On peut aussi regarder quelles sont les villes sur lesquelles il y a le plus de positions SEO. Est ce que c'est Lyon, est ce que c’est Toulouse ? Et moi, typiquement, je me suis rendu compte que si je faisais la somme des volumes de recherche sur les bonnes positions, j'avais vu qu’à Lyon, Sushi Shop était mieux positionné, après, c'était Toulouse.
Donc ça, c'est intéressant parce que du coup, je peux peut-être prioriser dans mes développements, la création du contenu pour Lyon, Toulouse et Marseille ou inversement, je vais dire Bah voilà, on a déjà un peu d'avance sur ces villes, donc je vais privilégier Strasbourg, Bordeaux où on est moins bon, etc. Après, c'est un choix de stratégie, ça se choisit avec son client.
R.A.
Donc tu peux vraiment avoir une stratégie point de vente, presque point de vente par point de vente en fonction de leur position SEO.
E. de V.
Exactement. En fait, une fois que t’as la serpe, une fois que t’as les résultats de Google, tu peux déjà filtrer sur Sushi Shop, sur ton client, et tu regardes toutes les positions. Tu as l'information du volume, tu as l’information de la position, tu as tout. Et en effet, il faut regarder par point de vente. Alors nous, on est un peu des malades, on a même mis le chiffre d'affaires en balance de ça.
Donc, on a vraiment cherché à avoir non pas une information, non pas des décisions qui seraient uniquement sur le SEO et en vrai sur le volume de recherche, mais aussi sur le nombre de magasins, le chiffre d'affaires sur un maximum d'informations. En fait quand t’as ton tableau filtré sur Sushi Shop, qui te donne l'ensemble des informations, c’est à dire position, chiffre d'affaires, volume, ville, etc. Il y a plus qu'à faire des choix et à faire un tableau qui résume les ordres de priorité.
On a injecté aussi le volume de recherche depuis Google Analytics par ville. Donc on a posé un maximum d'informations et donc ça nous a donné vraiment un outil très apprécié pour faire des choix et pour prioriser les développements dans une certaine mesure, puisque derrière, il y a du contenu à déployer.
R.A.
D’accord, ok. Énorme.
E. de V.
Si jamais ça vous intéresse, j'avais été interrogé, je t’avais mis l'article, mais j'avais été interrogé par le Journal du Net, je partage le lien ; sur une stratégie que j'avais mis en place l'année dernière pour la MAAF, où la croissance était folle et même le client témoigne dans l'article en disant, il donne les résultats et ça s'est super bien passé. On avait gagné des positions incroyables, assurances plus ville.
Voilà donc une stratégie qui marche et je donne même une preuve dans les journaux, on a été interrogé et ce sont les clients qui témoignent. Sushi shop, on n'a pas fini et on est en train de finir le déploiement. C'est comme une grosse machine, ça fonctionne super bien.
R.A.
C’est incroyable. mais ça veut dire qu'en fait, tu réconcilies de la data chiffre d'affaires avec de la data SEO et tu vois des corrélations ?
E. de V.
Exactement. En fait, si tu veux, l'idée, c'est d'avoir à la fin un tableau limite par ville, où tu vas avoir une notion de chiffre d'affaires, une notion de croissance, une notion de volume. Tu vois si, par exemple, dans une ville, tu t'aperçois, alors on va mettre Paris à côté parce que Paris c’est une grande ville ; Mais, peut être que tu vas te rendre compte que même si ça marche bien, par exemple, tu vois chez moi, j'avais des villes dans lesquelles ils étaient plus représentés et plus de magasins.
Donc en vrai, je veux dire, travaillons déjà sur l'existant. Et puis, j'ai toujours pensé qu’on ne doit pas prendre des décisions SEO uniquement sur le SEO, c'est-à -dire que tu dois implémenter aussi des hypothèses métier. Sinon, tu arrives à faire des choix qui sont, en fait, décorrélés de la réalité, de ton client en tout cas.
R.A.
Vraiment super intéressant. N'hésitez pas, si vous avez des questions, à tous les participants, là, il y en a pas mal. Je pense que c'est un vrai sujet. Et si on a la chance d'avoir Emmanuel avec nous. Je sais que t'aimes bien les checklist parce qu'en fait, sur la partie SEO, il y a vraiment une logique. Et je pense que souvent, on est un peu perdu quand on va aborder le SEO, on ne sait pas trop comment l'attaquer ; Surtout le SEO local.
Est ce que toi, tu peux nous sortir, un peu, quelques principes de base? Bien sûr. Après, on est pas encore, en tout cas déjà les must, les règles de base en fait, quand on s’y attaque.
E. de V.
Les règles de base en termes de checklist, donc, c'est d'abord avoir une fiche Google My Business. Il faut penser à tous ceux qui nous écoutent et merci d'être nombreux. La première chose, c'est évidemment déployer une fiche Google My Business. Alors, ça a énormément évolué. Cet outil, il est juste dingue. Alors faites attention parce que ça peut se retourner contre vous. Ça veut dire qu'on en reparlera au niveau des avis. Si vous ouvrez une fiche, ça veut dire que demain, n'importe qui peut laisser un avis.
Alors, pardon d'être un peu négatif, mais ça peut être aussi un concurrent, ça peut être quelqu’un qui ne vous aime pas. Et donc, ça peut être des avis négatifs. Et Google n'a pas pour habitude de supprimer des avis négatifs parce que vous leur demandez gentiment. Donc, il y a quand même des algorithmes de contrôle de leur côté. Et si d’un coup, tu te prends massivement 100 avis négatifs, j'y reviendrai.
Mais le premier point c’est d’avoir une fiche Google My Business ; deuxième check list qui est important, c'est de travailler ce qu'on appelle le map, c’est name, address, phone. Toutes les informations qu'on peut vous contacter. Il est impossible que vous n'ayez pas sur votre site, de toute façon, c’est un peu par défaut sur GMB, mais dans Google My Business, mais sur votre site travaillez évidemment les indications. Quel est votre nom ? Quelle est votre adresse ? Quel est votre numéro de téléphone ? Il y a un petit secret, enfin secret.
Pour moi, ce n'est pas un secret, mais peut être que les gens vont le découvrir ici. Il y a ce qu'on appelle schéma.org. Donc schéma.org c'est une notion, je le partage ici dans le chat. On peut échanger, on peut mettre des informations sous forme de micro données et donc vous pouvez, je crois, que vous tapez NAP sur le site ou je ne sais plus, c’est peut être HK ou je ne sais plus. Mais en tout cas, vous pouvez indiquer à Google directement dans le code, des informations qui lui permettent de ne pas avoir à deviner que 06.12.67 etc, c'est votre numéro de téléphone.
En vrai, Google, il arrive de voir. Il comprend que la monnaie, c'est des euros, donc a priori, en Europe. Il arrive à voir que ça, c'est un téléphone. Il arrive à voir que c’est une adresse, il arrive à voir que Paris, c'est bien Paris. Y'a pas de souci avec ça.
Et maintenant, si vous voulez vraiment mettre toutes les chances de votre côté, ça, ce n'est pas très connu comme tips. Il faut du grand public, j'entends. Il faut mettre du schéma.org ce qui est des données structurées qui permet de bien dire à Google que ça, c'est de la donnée locale, ça, c'est mes étoiles, ça, c'est mon nom, ça, c'est mon poste, ça, c'est mon âge, etc. Comme ça, là, il n'y a plus d'histoire. Donc ça, c'est un troisième point qui est important. Donc on a dit d'avoir une fiche Google, avoir le Maps, avoir bien du schéma.org sur les informations d’adresse.
R.A.
Juste une chose, là, je t'arrête parce qu’en fait je crois que j'avais regardé ça en effet il y a longtemps, dans le schéma.org, on peut aussi pousser des avis, je crois ; par exemple, je ne sais pas si les gens sont sur des plateformes du style Spilot ou des choses comme ça. Ils peuvent pousser des avis via schéma ou pas ?
E. de V.
Alors je vois que t'es dans tous les bons plans, tu connais bien. Alors en effet, ce qui se passe, c'est que grâce à schema.org, les SEO adorent schema.org. Parce qu’on peut en fait, si tu veux mettre à jour la page de résultats de Google avec des questions, avec des petites étoiles, avec le nombre d'avis, peut être pas les avis en tant que tel, mais avec le nombre d'avis.
Et tu l'auras deviné, parce que quand tu vois les petites étoiles dans les réponses de Google, la majorité des gens se disent Ah bah oui, c'est Google qui a admis la note de 5 sur 5 ou de 4 sur 5. Et bien, c'est faux, ce n'est pas Google, c'est c'est le webmaster. D'ailleurs vous remarquerez, les étoiles sont souvent très bonnes, la notation est souvent excellente. C'est chouette, il n y a que des gens brillants sur le web, on a trop de la chance.
Donc si tu veux, on peut pousser ces étoiles, le nombre d'avis qu’on t’a déposés. Et donc ça, évidemment que c’est incitatif au clic, puisque si tu vois des étoiles, si tu vois 450 avis positifs sur 300, bon, tu vois des chiffres que tu peux mettre à jour. Et c'est incitatif, notamment les étoiles.
Donc schema.org, c'est l'astuce, le petit secret SEO que les SEO connaissent ; mais que le commun des mortels ne connaît pas toujours et qui permet de mettre à jour la page de ton site. Ce n'est pas d'une difficulté sans nom en plus, à implémenter soi-même. Bon, il faut mettre un petit peu les mains dans le camp.
R.A.
Ok.
E. de V.
Donc, le 4ème check list, moi, je hurle quand je vois que c'est pas implémenté, c'est rendre cliquable son numéro de téléphone sur son site. Alors ça, qu'on soit d'accord, c'est super simple à mettre en place. Vous tapez dans Google, rendre cliquable mon numéro de téléphone, il va vous donner la ligne de code précise à mettre sur votre site. Alors pourquoi je dis ça? Parce que si votre numéro de téléphone n'est pas cliquable, si vous l'avez juste marqué en dur sur le site ; moi, je suis sur ton site romain, je veux t’appeler, il faut que je fasse un copier coller.
En vrai, il faut que j’aille sur ton numéro, je vais dans mon application de téléphone et ça marche. J'ai eu le temps de prendre 3 cafés. Donc si tu veux, c'est hyper important de bien vérifier que votre numéro de téléphone est cliquable. Rien que ça, vous allez gagner des clients. Troisième check list c'est bien confirmé l'emplacement de ton entreprise avec son propriétaire ou avec le lieu où tu habites. Ça, c'est important pour que ta fiche Google My Business soit validé. Et puis, bien exploiter ta fiche Google My Business. En fait, dans My business, tu peux mettre des postes, tu peux pousser ton adresse doctolib, si tu es un médecin ou une personne de santé. c'est devenu très puissant Google My Business, ils ont fait un sacré boulot, donc c'est très chouette.
Et puis après pousser les avis, voilà, on me dit à l'oreillette que si vos copains peuvent mettre des bons avis, c'est une bonne idée. Mais voilà, c'est un conseil que j'ai entendu simplement à l'oreillette. Mais vraiment, je vous conseille d'avoir des avis. Ça pousse, ça permet d'avoir un meilleur référencement.
Après, c'est ce que je disais tout à l'heure et je suis trop bavard ; c'est simplement que faites attention parce que si vous avez des mauvais avis, peut être pour une raison tout à fait normale. On ne peut pas les supprimer. On peut répondre en disant, écoutez, désolé, je ne vois pas qui vous êtes. Mais on ne peut pas supprimer.
Moi, j'ai déjà eu le cas de figure de quelqu'un qui s'est fait des ennemis sur Twitter, en twittant quelque chose qui n'a pas plu à un certain nombre de personnes. Et les gens se sont vengés sur sa fiche Google My Business, donc ça mettait en danger sa société. Il parlait en son nom et sa société s'est retrouvée un peu dans la tourmente. J'avais essayé de l'aider en contactant Google qui m'avait dit nous, on ne ferme pas la fiche, on la laisse. Peut être que dans 6 mois, on va vous retirer, mais on va la laisser live, donc attention.
Et puis je finis si tu me donnes encore une seconde, je vous donne un conseil de pros. Ce qui est important aussi, c'est d'utiliser des outils comme SEO Quantum. SEO Quantum, c'est vraiment un outil qui permet d'optimiser les contenus. Alors là, je ne suis plus sur des déclinaisons, quelque chose+ville ; ça, c'est vraiment des outils qui vous permettent d'optimiser vos contenus, je le mets dans le chat.
Et donc ça, c'est des outils qui permettent d'optimiser les contenus et qui fonctionnent très bien. Et donc, peut être travailler sur les grandes villes, travailler les contenus pour avoir un contenu hyper optimisé sur les grandes villes. Là, je suis plus sur une stratégie nationale et c'est vrai pour votre site à vous, essayez d'avoir une page d'accueil hyper optimisée.
Et dernier conseil de pro, n'hésitez pas à utiliser des outils comme partout, ce n’est pas les seuls, mais ils ont l’avantage, en plus d'être très sympa, donc je vous le met dans le chat. Vous les contactez de ma part, comme ça ils verront que je suis un mec très sympa et que je les références gratuitement ; mais moi, je les aime beaucoup, ils ont un outil qui est bien et qui permet de checker, si vous avez plusieurs fiches Google My Business et encore plus utiles, parce qu’ils vont vous aider à travailler votre référencement et vont vous pousser dans tous les annuaires. Voilà, toi aussi, tu dois avoir des solutions là dedans qui fonctionnent bien et une proposition de valeur qui est forte. Donc il faut vraiment faire appel à ces outils qui fonctionnent bien et qui réussissent.
R.A.
On va essayer d'avoir Thibault sur Local Mania.
E. de V.
OK.
R.A.
Il travaille. Et bien parfait. Alors toujours un peu des secrets de magicien parce qu'il y a toujours des choses, un peu des petits hacks ou des choses comme ça. Est ce qu'il y a des choses qu'on ne dit pas, mais que peux tu nous dire, en effet, sur la partie locale, des twists un peu malin ?
E. de V.
Ah, mais les secrets de magicien, c'est fait pour ne pas être révélé.
R.A.
Parce que les gens ne le savent pas, mais en fait Emmanuel est un très grand magicien. Il nous a tous bluffés. Et à chaque fois qu'on se voit, il nous fait des tours de magie et c'est quand même assez fabuleux.
E. de V.
C'est vrai, c’est mon petit passe-temps. Quand j'arrête d'être SEO, je fais de la magie. Non, mais j'avais dit que je dévoilerais un petit hack. Ce n'est pas la peine de le répéter à trop de monde, sinon ça va être rapidement encourager. Je vais vous en donner deux. Le premier où je vais jouer le jeu jusqu'au bout, c'est à dire que, moi, j'ai eu des cas de figure où j'avais des j'avais des clients, si vous voulez, par exemple, ils voulaient être référencé sur Paris, mais ils habitaient Boulogne. Et malgré tout, c'est deux villes différentes.
Donc, c'est un peu compliqué. Maintenant, pour ceux qui connaissent Boulogne, Paris et c'est à quatre stations de métro. Ça dépend d'où on va, mais ça peut être qu’à une station de métro dans l'absolu tout proche. Et donc ça, mon exemple, n’est pas le meilleur, mais quand on a une grande ville à côté des petites villes, on est souvent dans la petite ville. Alors le problème, c'est que là, on va recevoir ce courrier dans la petite ville.
R.A.
On a souvent le cas avec, par exemple, des zones industrielles qui sont dans des villes limitrophes, de grandes villes où, en effet, c'est des carrefours de trafic. Mais, en effet, je ne sais pas, ça peut être Rennes. Bah, finalement, on n'est pas tout à fait à Rennes.
E. de V.
Donc, pour l'instant, Google, parfois, est un peu permissif. Moi, j’avais jamais mis en place du schéma.org avec l'objet physician. J'avais dit je travaille et j'avais donné une fausse adresse dans la ville et ça passe assez bien pour l’instant.
Maintenant que je dis ça, ça ne va plus marcher, mais en gros, on peut, quand on est légitime et qu’on veut être référencé sur une grande ville et on est vraiment juste à côté, avec du schéma.ord et en mettant une adresse fake qui est dans la grande ville, peut donner l'impression à Google.
Et du coup, sur la requête, je suis deuxième. Je ne la donne pas parce que je ne veux pas non plus tout perdre, mais en tout cas, voilà sur schema.org, j’avais mis physician que je vous donnerai. Et une dernière astuce, donc ça et vous passerez par moi, mais, c'est bon de le savoir. C'est que quand on fait des requêtes, par exemple, vous pouvez taper le nœud papillon dans Google, on peut insérer dans les suggestions des marques. Donc moi, j'ai inséré une marque Familio dans Google.
Et donc, quand on peut détourner un peu ses suggests ; et ça, il faut demander un avis, ce n'est pas accessible au commun des mortels. Mais c'est des petits hack que si on tape conseiller de clientèle assurances, et puis on met nom derrière, c'est pas mal ou consultant SEO, il y a pas mal de petits camarades qui ont mis automatiquement leur pseudo et ça ne leur apporte pas mal de business.
R.A.
D'accord, parfait. Moi, j'aime bien jouer au jeu des devinettes. On n'est pas dans la magie, on est plutôt dans Nostradamus. Et pour toi, le SEO local, parce que honnêtement, je trouve que ça a extrêmement évolué. L'écosystème a extrêmement changé et pendant longtemps, j'entendais parler du local et tout ça.
Mais aujourd'hui, ça devient une réalité. Google My Business a évolué. Nous, pareil chez The Ramp, on croit à la publicité locale et on pense qu'aujourd'hui, il est temps, en tout cas, de faire un vrai split entre du national et du local pour soutenir d'autant plus les points de vente. Toi, dans 5 ans, le SEO local, tu vois ça comment, en fait ? Parce que les outils évoluent énormément, je trouve.
E. de V.
C'est toujours les dernières questions qui sont les plus dures, je ne sais pas si t'as remarqué. écoute comme ça, à chaud, je te donnerai deux réponses. La première réponse, c'est, je pense que Google, on n'est pas très loin de ça, mais je pense que Google, demain, donnera des réponses 100% personnalisées. Donc, ça veut dire en fait très différent d'une personne à l'autre, concrètement.
Je pense qu’en effet, voilà quelqu'un qui va rechercher une information orange ça peut être la couleur, ça peut être la société, ça peut être le fruit, il y a plein de choses. Donc, je pense que Google va de plus en plus personnaliser tes recherches, ton affichage, ce qui va te donner ; et même si c'est déjà le cas, je pense que demain, ce sera complètement basé sur ta navigation, ton historique ; et ce ne sera pas forcément négatif, les gens, les RGPD, tout ça, on est très contre la publicité ciblée.
Mais attention, demain, si vous refusez tous ces trucs-là, c'est juste qu'on vous proposera des soutiens-gorge si vous êtes un homme, mais vous aurez toujours de la pub. Je ne sais pas si à choisir, il vaut mieux peut être que la publicité soit un peu ciblée. Tout le monde y gagne, l'annonceur, mais vous aussi, parce que ce sont des choses qui sont censées vous satisfaire.
Donc là, c’est une question de point de vue, on fera un autre webinaire si tu veux sur ce sujet. Et le deuxième point, je pense que quand Google se dit tiens, on va se lancer dans la voiture autonome et investit massivement dans ces sujets là, je pense que Google s'intéresse à l'offline. Google veut savoir où je vais, parce qu'évidemment qu'est ce qui va se passer demain avec la voiture autonome de Google ? Si ça voit le jour, je vais monter dans une voiture autonome et il va savoir exactement mes déplacements, mes fréquences.
Et donc, je pense que la publicité sera ultra ciblée, notamment en fonction du local, de tes déplacements, d'où tu vas avec mon smartphone pour te dire tiens, regarde, t’es à côté d'un Séphora et il y a une promotion en ce moment. On approche de ça. Je ne dis pas que c'est des choses complètement nouvelles. Je pense que demain, pour nos enfants, ce sera complètement une évidence, il n'y aura plus que ce type d'approche de marketing.
R.A.
Oui, je suis assez d'accord. C'est vrai qu’on voit déjà des outils comme waze qui permettent de faire finalement de la publicité, sur des trajets mobiles, c'est une première étape. Mais cette information est juste importante, notamment pour du trafic point de vente, ces clés sur les habitudes de déplacement ou quelque chose comme ça. Ok, je sais pas si vous avez des questions, les participants, alors n'hésitez pas et voilà.
E. de V.
J'ai été très bavard.
R.A.
Oui, t’as répondu, je pense qu’il faut que les gens digèrent.
E. de V.
En tout cas, n'hésitez pas. Si jamais il y a des questions qui vous viennent à l'esprit. Je n'ai que des retours hyper positifs, merci Gaëtan. Et si vous voulez plus d'informations. Moi, j'ai mon site EDV.fr, Emmanuel de Vauxmoret ou Uplix.fr.
Évidemment, si vous avez des questions et voilà Romain, merci. Super projet, super business. Moi, je crois beaucoup en toi. Je pense que c'est vraiment une bonne idée ce que tu fais. J'ai hâte de te suivre et de voir l'évolution dingue que tu vas avoir, je croise les doigts.
R.A.
Moi aussi et c'est réciproque. Et puis une belle nouvelle aventure avec Uplix. Et puis en tout cas, merci pour tous ces partages. Je pense que tout le monde était super content de ton intervention, c'était concret. Et oui, il y aura un Replay, Jean-Marie, ne t'inquiète pas, on va te préparer ça.
Et de toute façon, je pense que dès la fin de la connexion, vous y aurez accès, vous recevrez automatiquement le Replay. Et puis après, on le repartagera, je pense sur notre page YouTube Local de The Ramp dans la partie Local Mania. Bon bah merci Emmanuel. Il se fait tard, moi, je commence à avoir faim. Bah écoute, en tout cas, merci pour tout.
E. de V.
Merci à toi.
R.A.
Et bonne continuation surtout.
E. de V.
Super.
R.A.
Salut.