#2 Comment personnaliser ses contenus réseaux sociaux pour chacun de ses points de vente ?

Jean Naveau, le co-fondateur de Brandeploy.io, maitrise ce sujet mieux que personne et ça tombe bien, il vient de lancer sa plateforme SaaS.

Jean Naveau, le co-fondateur de Brandeploy.io, maitrise ce sujet mieux que personne et ça tombe bien, il vient de lancer sa plateforme SaaS. Concrètement il va nous expliquer comment donner la main à votre réseau pour produire du contenu tout en gardant le contrôle de vos créas.


Romain Achard

Et 3… 2… 1... partez ! Bienvenue sur ce deuxième épisode de Local Mania, notre série de webinaires destinée au marketing local ou points de vente. Avec, on va faire le tour de toutes les innovations, les « do », les « don’t » de ce que, aujourd'hui, un réseau d'enseignes, une franchise et une marque avec des points de vente peut faire pour améliorer sa digitalisation. Et donc, je suis très content de vous retrouver pour cette deuxième édition. Et c'est aujourd'hui avec Jean Naveau de Brandeploy.

 

Jean Naveau

Bonjour Romain.

 

Romain Achard

Bonjour Jean. Écoute, ça me fait plaisir que tu sois là et on va parler de personnalisation du contenu, que ce soit pour les réseaux sociaux ou pour plein d'autres choses. 

Pour la petite histoire, on s'est rencontré il y a un an. On a commencé à échanger sur ces sujets de personnalisation et je me suis dit, il y a plein de belles choses. Entretemps, la boite est extrêmement développée. Elle fait partie des 50 pépites suivies par Challenges dans lesquelles il faut investir. Donc, si vous êtes business angel et que vous écoutez l'émission, il faut y aller. Donc on va parler de tout ça. 

Alors avant toute chose, moi, je me présente, je suis Romain Achard, CMO et co-fondateur de The Ramp, qui est une plateforme publicitaire multi local qui permet aux enseignes d’un réseau, aux franchises de mener de manière très simple, des campagnes publicitaires sur l'ensemble de leurs points de vente ; point de vente par point de vente, zone de chalandise par zone de chalandise et tout ça de manière très simple : sur l'ensemble des réseaux publicitaires du Facebook, du YouTube, du display, de l’app mobile, du Waze et tout ca. 

Et donc cesse l’auto promo, on va parler un peu de Brandeploy, des personnalisations ; alors peut être que tu peux peut-être te présenter, Jean, et nous expliquer un peu ton parcours ? Parce que t’as un parcours assez solide, que ce soit chez Newell et chez SEB. Et voilà, c'était assez passionnant. Déjà, ton parcours avant, et puis, maintenant, là, une nouvelle aventure, encore plus.

 

Jean Naveau

Rebonjour Romain, en tout cas, ravi d'être d'accord avec toi sur ce webinaire pour parler communication locale, communication contenu de manière générale et communication locale en particulier sur les réseaux sociaux. En ce qui me concerne, moi, j’ai un parcours, en fait pas, de startuper. Je suis rentré dedans il n’y a pas longtemps, il y a un an. 

À la base, je suis un marketeur de grands groupes, dans des grands groupes de plusieurs milliards d'euros chez Newell Brands, qui est un groupe américain de plus de 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur des marques comme Papermate, Parker, Waterman. Et aussi bien sur des postes Europe : quatre ans au Royaume-Uni, ou compte clé, et puis après j’ai rejoins le groupe SEB sur des postes de marketing global. Et puis tout ce qui est transformation digitale. 

Et je suis tombé dans la soupe de la start up il y a un an. À un moment donné, j'ai saisi l'opportunité parce que j'avais une idée en tête. Mais ce n'était qu'une idée, une idée de mon vécu de marketeur qui est, avec le boom des besoins de contenus pour le digital et le besoin d'aller toujours plus vite pour publier des bons contenus avec la bonne tonalité sur l'ensemble des points de contact. 

Et bien, ça devenait très difficile pour les grands groupes de gérer cette complexité, cette volumétrie avec agilité entre le global et le local. Et je me suis dit que la production de contenu était restée assez artisanale et qu'il y avait besoin d'aider les marques des marketeurs à rendre plus efficace cette production de contenus, plus agiles. Et c'est pour ça que j'ai monté Brandeploy avec deux associés. On l'a lancé l'année dernière et avec des marques comme Au Bureau, avec qui on va discuter aujourd'hui ; puis maintenant, Bayard, Nuxe, Bonduelle ou Tefal, avec qui on travaille, avec qui on déploie de plus en plus de contenu.

 

Romain Achard

Brièvement, l'idée de Brandeploy, c'est quoi exactement?

 

Jean Naveau

L'idée, Brandeploy c'est une plateforme de contenus en ligne et on répond aux défis des marques d'arriver à créer et déployer ces contenus. Pourquoi ? Parce que ça prend trop de temps aux marketeurs entre le Global et Local d'arriver à adapter. Pour chaque contenu, il faut adapter, traduire, parfois adapter la taille pour des bannières e-retail. Il faut adapter l'assortiment parce que ce n'est pas le même produit. Il faut localiser suivant son histoire locale d'un pays ou régionale. Il faut changer le message suivant qu’on est sur une bannière e-retail ou si on est sur de l'acquisition. 

Et ça, c'est beaucoup de contenu et c'est complexe. Ça prend beaucoup de temps et beaucoup d'argent, parce qu'il faut toujours passer par un freelance ou une agence locale. On ne peut pas gérer un Photoshop sans avoir un peu d'expertise et la licence, on ne peut pas gérer un document de design, on ne peut pas gérer une vidéo. Et ça, ça prend beaucoup de temps, beaucoup de délais. Donc, la plupart du temps, soit on ne le fait pas ; il y a beaucoup de contenus qui ne sont jamais utilisés, produits peu utilisés. On les refait localement, donc il y a beaucoup de gaspillage dans ce lien entre la production, qui est dans un silo, et les différents intervenants sur la chaîne.

 

Romain Achard

C'est vrai que vous, la plateforme est aussi internationale. On va focuser, un peu twister sur le local. Mais c'est vrai que finalement, quand tu raisonnes localisation, c’est-à-dire que t’as en effet, un peu comme une tête de réseau ; là, c’est la filiale Master et qui, derrière, va déployer sur un ensemble de pays, on raisonne un peu de la même manière, c’est ca ?

 

Jean Naveau

Exactement. On est parti avec l'idée, moi je venais du parcours des grands groupes, le global vers l'international, vers le local, mais ça fonctionne aussi en France ; entre la tête de pont global, la franchise et les franchisés. Et c'est le même enjeu, le même défi. 

Et c’est ce qu'on a découvert avec Au Bureau où on s'est rencontré et ils avaient un défi que je vais vous partager et qui était avec une particularité qui est que les franchisés, les commerçants, le local ne sont pas des experts marketing et ont besoin de choses encore plus simples parce qu'ils n'ont pas le temps, ce n'est pas leur cœur de métier et il faut encore plus les aider à faire des choses de qualité.

 

Romain Achard

Ok, et faire des choses de qualité et en même temps, pour une tête de réseau, de garder le contrôle. Un peu comme comme un grand groupe qui a envie de bien déployer en local ou à l'international, mais qui n'a pas envie que tout soit dénaturé, quoi.


Jean Naveau

Le cas d'usage d’Au Bureau était simple. Il nous dit, dans les commerces de proximité sur lesquels les gens viennent régulièrement, il faut qu'on soit sur les réseaux sociaux, en local, parce qu'il y a tellement d'événements dans nos restaurants, dans les restaurants bio.

Alors en ce moment, c'est très calme, malheureusement, mais on a très vite hâte que ça réouvre. Parce que dans les restaurants d’Au Bureau, il y a beaucoup d'activités ; naturellement, on mange un burger, un bon burger, mais aussi il y a des soirées foot, des soirées rugby.

 

R. A.

Il se passe plein de choses, je connais bien Au Bureau et j'en profite pour dire bonjour à Nicolas Ponson, du groupe Bertrand. Et c'est vrai qu'il y a énormément de choses qui s'y passe comme ça, c'est incroyable.

 

J. N.

Lorsqu'on verra les cas d'usage, les soirées karaoké, des soirées privatisation, il y a tout l'univers. Un enjeu aussi, qui est celui du recrutement local. Les personnes qui ont une vraie difficulté pour les restaurateurs. Donc un certain nombre de choses sur lesquelles le local permet d'activer sa communauté, des gens qui viennent régulièrement au restaurant, qui sont contents de venir dans ces endroits. 

C'est vrai pour un restaurant, mais c'est aussi vrai pour une chaîne, pour des gens qui vont de l'habillement entre les soldes, les gens viennent plusieurs fois par an et donc leur raconter les nouveautés, les soldes tout ça. C'est un autre levier, en plus des SMS, par exemple, pour activer. 

C'est vrai pour les commerçants locaux, les bouchers où ils peuvent utiliser le digital pour faire venir d'autres clients ou leur faire part de choses un peu exclusives et amener plus de trafic dans sa boutique. Et donc, il y a un vrai enjeu du local des réseaux sociaux ; et ce qui se passait, c'est quelque choses qu'ils ont mis en avant, la plupart des Au Bureau avaient un Instagram ou un Facebook, surtout un compte Facebook, mais rarement les deux, parce que chaque fois qu'on en a deux, il faut aller poster dans l'un puis après l'autre. Tout ça, ça prend du temps. On ne sait pas toujours quoi raconter. 

Tout le monde n'est pas un storyteller. Il peut y en avoir un dans un restaurant, mais ce n'est pas toujours le cas. Et puis, la qualité, parfois c'était juste des simples photos, soit c'était pas très storytellé, soit c'est la qualité. Parfois, on peut avoir des choses de cohérence auprès de différentes chaînes, d'un point de vue de la franchise, mais l'efficacité n'était pas là. 

Et donc c'est par rapport à ça qu’ils nous approchaient en disant, mais comment pouvez-vous nous aider à permettre à ce que plus d’Au Bureau puissent communiquer sur les réseaux sociaux de manière plus facile, plus qualitative, avec des moyens digitaux, des moyens technologiques?

 

R. A.

L'idée, c'est que vous, vous simplifiez. Après, peut-être que ça serait bien de montrer un exemple concret pour qu'on comprenne bien. Mais l'idée, c'est que vous allez permettre de simplifier la création de vidéo, d'intégrer des éléments variables de choses, de mettre au format un peu de ce qu'on appelle, à l'époque, quand je travaillais dans le contenu, j’appelai ça du framing ; c'est à dire mettre une surcouche de marque aussi, mais qui soit homogène.

 

J. N.

Exactement. Ce que je te propose, je te partage ma version en ligne.

 

R. A.

Oui, ça va intéresser tout le monde.

 

J. N.

On parle de contenu, autant le voir ; alors, partagez l'écran.

 

R. A.

Je pense que tout le monde va être friand de découvrir ça.

 

J. N.

Ce que je veux partager ici, là, c'est la version mobile. Mais ce qu'il faut imaginer, c'est que là, on est sur un iPhone X, mais c'est son écran de téléphone. Les personnes, si je vous montre, vont sur l'application Au Bureau qui est sur son téléphone.

 

R. A.

Ce qui est important à savoir, c'est vrai que quand on raisonne point de vente, très souvent, le mobile est très important. Parce qu'en fait, aujourd'hui un directeur d'établissement, finalement, va passer du temps et il sera directement connecté avec son téléphone. Et pour lui, ça sera beaucoup plus simple d'utiliser un mobile que d'utiliser du desktop pour activer les choses.

 

J. N.

Exactement autant dans les grands groupes, tout est fait à partir de l'ordinateur, autant qu'un patron de restaurant. Et puis, il peut préparer ses activations dans le métro ; en dix minutes, dans le métro, il va créer ses postes pour la semaine. Donc il y passe vingt minutes. 

Depuis son mobile, il arrive à cette interface où il a différentes possibilités. Il va créer un poste, donc sidebar. Il a une idée, il veut raconter une histoire. Il s'inspire ou en fait, c'est la franchise qui va préparer des histoires pour que les restaurants s'alimentent et puissent, en un clic, utiliser l'histoire qui est déjà écrite, leur planning éditorial, une médiathèque d'images avec leurs images à eux et les images de la franchise ; et puis les statistiques pour voir leurs performance de leurs postes et même comparer entre les différents restaurants et partager les bonnes pratiques.

 

R. A.

C'est-à- dire qu'on peut faire des challenges au niveau du réseau.

 

J. N.

Exactement. L'application, on l’a lancée en septembre avec la franchise Au Bureau. On a fait trois mois de tests avec une vingtaine de restaurants. On l'a dupliqué depuis décembre dans les 150 restaurants Au Bureau. On verra à date, ce sera vraiment à la réouverture que l'on pourra activer au maximum le réseau. Pour le moment, la situation ne le permet pas. 

Comment ça fonctionne, on est sur des petites histoires, donc là, on est l'histoire qui a été préparée au niveau central par l'équipe marketing de la franchise ou ils éditorialisent. A quand le retour des acteurs afterworks en terrasse autour d'une planche à partager ? Je crois que j’ai envie le plus vite possible d’aller re-manger au restaurant avec des amis. Je crois qu'on est tous impatients. 

Et voilà une histoire qu'ils ont préparé ; donnons une autre : "shake, shake, shake, vivement la réouverture pour retrouver nos cocktails". On voit qu'ils sont prêts et donc je peux choisir cette histoire ou bien je ne la prends pas, on verra sur certains comptes de Au Bureau que ça a été utilisé directement. Donc ça, c'est une manière vraiment simplifiée, avec des contenus qui sont travaillés en termes de copyrighting avec des images. Ça, c'est l'inspiration, on va créer un poste et là, en fait, on va rentrer avec toutes les histoires qui ont été pensées, qui sont qui sont pertinentes pour les restaurants. 

La première, c'est autour du plat du jour et des formules. Le plat du jour, ça pourrait être autour du click-and-collect. Il est midi avec le prix ; différentes typologies et on voit bien qu'on retrouve la charte de marque d’Au Bureau dans l'application. Il y a la mise en avant des happy hours où on va mettre en avant, l'avant dîner avec soit des choses à grignoter, soit des cocktails ; les animations, l’afterwork avec la date, soirée jeux, cocktail party, soirée Brésil.

 

R. A.

Donc les gens vont pouvoir personnaliser la date de l'afterwork ou de la soirée foot ou de la soirée, ce genre de choses, ils vont pouvoir personnaliser.

 

J. N.

Exactement. Donc si on arrive sur les différents leviers, soirée de foot, on va pouvoir personnaliser un certain nombre de choses, on va pouvoir, si on garde l'élément, rajouter un petit texte naturellement, « soirée foot, bientôt le retour des soirées foot» et on va pouvoir la planifier ; de dire là, je le met sur Facebook et Instagram directement et je vais publier plus tard la semaine prochaine ou le mois prochain, le 7 mai à 12h57, je choisi l'heure et je planifie.

Donc là, c'est un quadrillage. Si je reviens, il y a des postes où on va pouvoir, par exemple, customiser le prix et là, on va dire le plat du jour à Paris, c'est 14€90.

 

R. A.

C'est vrai qu'à Paris, c'est toujours plus cher.

 

J. N.

Je ne te le fais pas dire. En étant un des siens.

 

R. A.

Donc là, on a pu personnaliser, en effet ; du coup, le tarif directement sur la créa et pouvoir le publier. Ca, c’est sur une image fixe et je crois que vous pouvez aussi le faire sur de la vidéo. C’est ça ? Peut-être pas sur Au Bureau.

 

J. N.

Exactement. On a la possibilité d'intégrer des contenus dans la médiathèque et on va pouvoir répartir aussi bien de photos que de vidéos qui vont être intégrées directement. Donc là, c'est mes photos à moi. Sur lesquelles je peux avoir pris directement des choses qui sont vraiment passées dans mon restaurant et je vais publier mon histoire ou des photos qui viennent du national. Après, il y a un certain nombre de rubriques. 

Et à la fin, il y a aussi la possibilité de partir de création libre avec des vidéos libres carrées, où je vais pouvoir intégrer directement des vidéos de ma banque d'images. A date, au niveau central, ils ont peu créé du contenu vidéo, mais c'est tout à fait possible de créer des contenus vidéos réalisés. Chaque marque décide au final du type de contenu qui va être mis en avant suivant ce qu'elle a un petit peu recyclé ou ce qu'elle peut créer.

Quand on arrive après. En termes de contenu, on a ce planning éditorial. Donc ça permet vraiment au lieu de passer 5, 10 minutes tous les jours ou tous les deux jours. Là je le fais pour la semaine avec mes cinq posts qui sont ici. Et je peux voir le planning des différents posts, on peut les modifier et on peut les rajouter. 

Et puis on arrive sur les statistiques et là, on arrive sur la version la visibilité depuis un des stop au niveau central, où on note les contenus avec des médailles, avec un algorithme, en reprenant les données Facebook, où on va avoir les réactions, la portée, l'engagement ; et on va pouvoir partager après, et idéalement, on peut créer une sorte de concours entre les restaurateurs pour montrer les bonnes pratiques.

 

R. A.

Donc il y a un scoring un peu en fait, finalement des contenus qu'on leur a proposés qui fonctionnent le mieux.

 

J. N.

Exactement, tant dans l'image que dans l'accroche. Et si on va sur un compte, là, on est sur Au Bureau Thionville, on voit qu’ils ont, par exemple, PSG, Manchester United qu'ils ont utilisé avec depuis la plateforme Au Bureau Croatie, France qu'ils ont pu mettre en avant eux mêmes, des textes où il y a un fond et puis, on peut écrire directement.

Ce genre de choses sont faites directement d'une manière très simple. On rend la création de contenu de qualité très simple, très facile même pour des gens qui n'ont pas de compétences techniques.

 

R. A.

Parfait. Juste j'en profite pour inviter peut être les participants, s'ils ont des questions, à ne pas hésiter. Je vois qu’il y a Olivier Albert qui est présent et j'en profite pour lui dire bonjour. Et si t'as des questions, parce que j'imagine que c'est des sujets qui intéressent, n'hésite pas. Sur l'interface, tu peux poser directement ta question. 

OK, c'est super intéressant. Là, on est très local. C'est vrai que moi, j'avais vu des choses aussi qui étaient assez intéressantes, surtout pour plein d'autres Use case différents de la plateforme. Peut-être que tu peux nous teaser un peu. J'ai vu des trucs sur Amazon qui avaient l'air très intéressants. Et puis, peut être des exemples de grosses marques, justement, qui l'utilisent.

 

J. N.

Alors, avant de revenir au global. Là, on a parlé de chaîne de franchises et de restauration ; ça peut être de l'habillement, mais ça peut être aussi des coiffeurs. Et donc par exemple j'échange avec de grandes marques de cosmétiques qui vendent des produits à destination des coiffeurs, des produits professionnels, pour voir comment aider les coiffeurs à publier sur les réseaux sociaux à partir de l'application, en leur partageant des contenus de leur marque sur les dernières tendances de la coiffure, qu’eux pourront directement après partager en mixant des choses qu’ils font directement dans le salon de coiffure avec des choses de la marque et avec une plateforme qui rend les choses facilement éditable. 

On voit que la frontière entre le local, ça concerne même aussi des grands groupes qui activent leur marque sur les réseaux locaux. Ca c'est un cas d'usage. Et puis après, de manière plus générale, nous, notre cas d'usage privilégié, il est vraiment autour de comment aider à déployer ce qu'on appelle le toolkit d'un lancement produit ou d'une communication entre une équipe globale et la multitude de pays, et ce que l'on fait avec des marques comme nous Flag en Allemagne ou Nuxe, où c'est d'intégrer des contenus qui viennent de l'oral ; soit qu'ils sont produits en interne par leur contact factory, soit par des agences externes, les intégrer sur les plateformes pour les rendre éditable par l'ensemble des marketeurs ; Et donc la personne en charge du contenu Amazon, va pouvoir traduire directement les images enrichies et les vidéos produites pour Amazon, pour les intégrer en quelques clics. 

La personne s'occupe du social media, va pouvoir récupérer son contenu social media, pour l'activer en paid ou en organique directement. La personne en charge de Sephora, par exemple ou Marionnaud, va pouvoir adapter le contenu à la bannière de Sephora pour mettre en avant son produit sans faire appel à une agence externe en perdant du temps pour des choses qui sont très simples. Et donc, on a du contenu de qualité, très qualitatif, parce qu’à la base, c’est du contenu qui a été fait par des pros par des agences, mais qu'on va pouvoir adapter exactement tant dans le format, dans le texte, dans le produit. Ça peut être un impôt plutôt qu'un tube pour l'adapter. 

Donc voilà, ça c'est un cas d'usage sur lequel on travaille entre le global et le local ; et un autre cas d’usage sur lequel on travaille avec des clients comme Bayard, c'est le défi des marques dans la publicité, le display, ça représente encore 20, 25 des publicités. Et à chaque fois qu'ils créent une campagne, il en faut 2 par mois et ils font 60 formats différents. Ils mettent un temps, plusieurs jours pour créer, beaucoup d'argent pour travailler avec des freelances, pour adapter avec beaucoup d'allers retours, des spécifications de poids, de taille, de contraintes qui sont énormes. 

Et donc, nous, on les aide à simplifier ça. On crée dans des templates, des campagnes modèles qu’ils vont réutiliser pour qu'après en trois, quatre heures, ils arrivent à décliner une nouvelle campagne dans la bonne campagne modèle et que cela leur permette de gagner en efficacité, en temps et de poids. Même créer plus de campagnes, tester plus de campagnes parce que ça prend beaucoup moins de temps de les créer.

 

R. A.

Oui, parfait, je trouve ça bluffant. Et puis on travaillait à un moment donné où je produisais énormément de contenu. J'avoue que, en effet, c'est des choses qui prennent du temps et quand on est une marque, en effet, il y a des critères d'exigence qui sont forts. Et quand on veut déléguer ça, ça devient très compliqué ; parce qu’en fait, chacun peut avoir son interprétation et après, ça part un peu en sucette, et voilà. 

Donc, en fait, finalement, vous proposez un peu du Digital Asset Management avec une couche de personnalisation forte de contenu.

 

J. N.

Exactement. On est dans l'univers des solutions de technologies et on rend le contenu éditable, adaptable ; au lieu d'avoir juste des documents compressés, de devoir toujours dès qu'on veut faire un changement, revenir au fichier source qui font un giga, qu’on ne peut pas ouvrir ; donc Il faut passer par un infographiste, et il n'est pas disponible.

 

R. A.

Ecoute, merci. J'ai quelques petites questions d'Olivier sur le sujet autour de la possibilité de monitorer par le global. Je pense que c'est quand même le sujet d’avoir des règles par région, d'encadrements d'offres, promo ce genre de choses. Ça c’est des choses qu'on peut intégrer, un peu des micro règles de gestion au niveau de la personnalisation.

 

J. N.

Tout à fait. Après, on travaille avec des grands comptes qui ont chacun une organisation différente, un workflow différent. Le socle est le même, mais fondamentalement, leur organisation est différente. Tant dans quel message est envoyé à quelle personne, on peut l’adapter en fonction de ceux qui y ont accès. Et puis, dans l'alcool, par exemple, il y a des règles de petits textes à mettre d'un pays à l'autre ; et donc on peut adapter ce genre de choses pour que ce soit sûr qu'on respecte les règles sanitaires.

 

R. A.

Ok, message sanitaire. Bon bah, écoute. Moi, je trouve qu'on a fait un bon tour. Je pense que ça donne pas mal d'idées. Ça donne envie de découvrir la plateforme et de la suivre. Donc, je vous invite à aller visiter Brandeploy, ton site, Jean.

 

J. N.

Brandeploy.io. Et puis voilà. En tout cas, moi, j'étais ravi d'échanger, et puis de partager cette expérience, de jeunes startupers qui parlent avec un discours de corporate.

 

R. A.

Mais en tout cas, c'est déjà un beau switch et c'est une belle aventure ; en plus, j’étais avec des gens très bien que je connais. Je pense que tu pars avec une équipe gagnante. Et ben moi, je te dis un grand merci Jean. Et puis, je te donne rendez-vous peut être rapidement quand tu nous auras encore ressorti une nouvelle avec plein de nouveautés, tout ça. 

Et puis moi, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine ou on parlera de SEO et de local qui est un gros sujet et j'aurai la chance d'avoir un expert, Emmanuel de Vauxmoret, qui viendra un ex Fullsix ex High Prospect. Et on parlera certainement de Sushi Shop et d'autres choses, justement sur ces sujets là, d'animation de réseau point de vente et de local. 

Et bien écoute, au revoir. Et puis, ceux qui sont inscrits pourront regarder le Replay. Et moi, je le publierais sur la chaîne YouTube de The Ramp, voila. Bah écoute, merci.

 

J. N.

Merci.

 

R. A.

Allez au revoir.