"Espèce d'isochrone !" non ce n'est pas une nouvelle insulte du capitaine Haddock, mais le langage commun des géomarketeurs !
Pour notre 10ème webinars, on va parler zone de chalandise et dieu sait si c'est un important quand on est une enseigne à réseau ou que l'on veut ouvrir une franchise.
Se tromper dans un emplacement c'est la pire chose qui puisse arriver à un franchisé, alors heureusement il y a des solutions pour mettre toutes les chances de son côté !
Jusque là faire ces études étaient relativement coûteux, mais smappen est arrivé pour tout bousculer ! Quand j'ai testé smappen, j'ai tout de suite été bluffé : un outil saas simple à prendre en main pour un résultat ultra pertinent et efficace.
Bref, on aura la chance de partager plein d'anecdotes et de techniques avec Brice de Marcillac qui est Customer Success Manager justement chez smappen.
Donc si vous souhaitez remettre à plat les zones de chalandise de vos points de vente et affiner vos stratégies de croissance en local, je pense que vous devez bookez votre mardi 5 avril à midi !
Romain Achard
Et bien bonjour à tous ! Je suis très content de vous retrouver aujourd’hui autour d’un sujet clef du marketing local qu’est la zone de chalandise. On a la chance aujourd’hui de recevoir Brice de Marcillac qui est Customer Success Manager de Smappen. Vous allez découvrir cet outil qui est honnêtement Game changeur sur ce sujet-là et sur toutes les approches de géomarketing. Ce qui est bien avec un CSM, c’est qu’en fait, je suis sûr qu'il va nous raconter plein d'anecdotes, des choses vraies, du vrai vécu de client, pas trop de bullshit.
Voilà ! Donc très content de te recevoir Brice.
Brice de Marcillac
Salut Romain, merci de m'accueillir ! Aussi très content de pouvoir intervenir aujourd'hui pour parler zones de chalandise. Alors, un CSM c'est quoi ? C'est un gros mot pour dire que je suis là pour faire en sorte que nos clients soient super satisfaits. Donc c'est celui qui est au contact avec les clients, qui comprend c'est quoi les enjeux, comment est-ce qu’on peut les aider dans leurs problématiques de géodata et de zones de chalandise, et avoir plein de conseils. J’apprends énormément des clients et en même temps, je leur en apporte le plus possible.
Romain Achard
Parfait ! Alors, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Romain Achard, co-fondateur de The Ramp. C’est une plateforme à destination des enseignes à réseaux, et qui leur permet de gérer simplement la publicité locale et multi-locale sur l'ensemble des leviers du marché. Donc en effet, bien connaître sa zone de chalandise, pour nous, c'est assez important.
On va se donner 30 minutes. Voilà, n'hésitez pas si vous avez des questions, vous pouvez les poser sur le chat et évidemment on y répondra. Peut être que maintenant l'idée c'est que tu nous parles de Smappen, ce que c'est en gros et ce que ça fait concrètement. Puis, j'aime pas trop le faire mais je pense que là, cela sera un peu obligatoire quand même, on prévoira une petite démo en fin de webinar pour voir tout ça. Alors déjà, qu'est ce que fait Smappen ?
Brice de Marcillac
Qu'est-ce que fait Smappen ? Des zones de chalandise justement. C'est quoi l'idée ? On s'est rendu compte que la géodata c'était un sujet extrêmement précieux et plutôt réservé aux grands groupes. Du coup, on a décidé de rendre accessible tout ce qui est géodata, donc pouvoir avoir des informations rapidement sur quand je m'installe, qui est ma population, qui sont mes concurrents, quelles sont mes locomotives ; et tout de suite pouvoir faire un état local du marché, voir qui est-ce que je vais adresser et derrière récupérer des informations qui vont permettre de faire des actions notamment tout ce qui est marketing local, les codes postaux, les zones IRIS, etc.
Romain Achard
Si j'ai bien compris, en fait, quand on se lance et monte un dossier, soit auprès de sa banque, soit auprès d'une franchise, c'est réglementaire d'avoir un état local du marché.
Brice de Marcillac
Exactement, c'est une obligation qui est attribuée aux franchiseurs notamment, ce qu'on appelle l'ELM (État Local de Marché). C'est pour ça qu'on a beaucoup de clients qui sont chez nous et qui sont franchiseurs. On a 400 client et plus de 100 sont franchiseurs. C'est-à-dire que quand il y a quelqu'un qui toque à la porte et qui dit "Bonjour, j'aimerais bien ouvrir telle franchise à tel endroit." et bien le franchiseur a l'obligation de dire "Voilà la population de cet endroit à 20 minutes de là où vous voulez mettre votre local, comment elle est constituée, combien il y a d'habitants. Et aussi en terme de concurrence, quelle concurrence est présente..."
Grâce à Smappen, on peut fournir ce document très rapidement qui permet pour les franchiseurs de répondre à cette obligation légale. Mais qui permet aussi à tout créateur d'entreprise de très rapidement connaître sa zone de chalandise, ses spécificités et monter un dossier auprès du banquier.
Romain Achard
D'accord. Du coup les types de clients, c'est à la fois des franchiseurs, à la fois des franchises, à la fois des gens qui se lancent dans une activité d'ouvrir un commerce, ce type de chose. C'est assez varié en fait.
Brice de Marcillac
Tout à fait, on a vraiment un public très large, plus de 100 franchiseurs comme je te le disais. On a aussi beaucoup de conseils qui accompagnent des créateurs d'entreprises pour voir où s'implanter, ou par exemple, des circuits courts dans les zones d'agricultures (des chambres d'agricultures) pour identifier quelle est ma population, qu'est-ce que je peux lui adresser. localiser mon action et voir quel élément marchait à cet endroit.
Romain Achard
D'accord. Petite question, du coup, comme il y a plein de clients, il doit y avoir plein de méthodes. Pour ceux qui ne connaissent pas très bien la manière d'utiliser les zones de chalandise, j'imagine qu'en fonction des villes, des densités, pour un commerce en centre-ville ou un commerce en périphérie, on ne raisonne pas de la même manière, non ?
Brice de Marcillac
Tout à fait. Après, souvent, c'est une question de bon sens, de se dire "Quand je suis en centre-ville, je vais plutôt raisonner à pied car les gens ont plus une culture de la mobilité à pieds ou en vélo. Donc je vais plutôt prendre 10 ou 15 minutes à pied. Quand je suis en périphérie, les gens prennent l'habitude de se déplacer en voiture, donc c'est plutôt 20 minutes en périphérie."
Puis après, cela dépend aussi bien sûr de la catégorie de ville dans laquelle on est, si on est dans des grosses agglomérations, 20 minutes ça va faire beaucoup. Puis en fait, le fait qu'il y ait de la densité de population, il y a la possibilité d'avoir plusieurs magasins, plusieurs point de chute. Donc on va jouer sur ces critères là pour définir clairement la zone de chalandise, où est-ce qu'on a de l'impact et se concentrer dessus.
R.A.
D'accord. Moi quand j'ai découvert votre outil, en fait, j'ai trouvé ça assez génial car en terme de visualisation, il y avait vraiment un gap par rapport à ce que j'ai vu. Je trouvais ça très user-friendly avec vraiment une vraie logique de représentation. Au delà de la cartographie, j'imagine qu'il y a plein de données qu'on rajoute sur ces zones de chalandise pour bien les analyser ?
B.d.M.
Tout à fait. Donc la première étape, c'est de créer sa zone, souvent en temps de trajet et ensuite, on peut aussi s'appuyer sur les zones administratives en se disant "Je vais appuyer sur les codes postaux, les communes et les IRIS". Une fois que j'ai défini cette zone, ce qui est génial, c'est que très rapidement je vais avoir accès à toute la base INSEE, donc le recensement pour avoir les typologies de population, quelle tranche d'âge, quelle catégorie socio-professionnelle, est-ce que j'ai plutôt des leads en secondaire ou principal pour voir est-ce que je vais être dans une activité cyclique ou pas.
Donc toutes ces données INSEE et toutes les données SIREN aussi. Les données des 12 millions d'entreprises qui sont référencées au Registre du Commerce, qui sont accessibles et qu'on va pouvoir rechercher par code NAF, par dénomination commerciale ou par taille de salariés. Donc on a très, très vite une figure et des données à analyser, qui vont nous permettre d'avoir une vision de la viabilité de la zone de chalandise et de son intérêt.
R.A.
D'accord. Et du coup les données NAF, on va les utiliser pour analyser la concurrence ou se rapprocher d'endroits sur lesquels stratégiquement il y a un intérêt. Par exemple pour la restauration, se rapprocher d'endroits où il y a des sièges sociaux qui sont un peu gros, ce genre de chose ?
B.d.M.
Exactement. En fait la recherche NAF, ce qui est bien, c’est que cela permet d’une part de chercher les concurrents. Donc bien sûr, c’est la première notion à aller regarder, de voir est-ce qu’ils sont présents sachant que dans certaines activités, il faut être proche de ses concurrents. Quand on fait de la literie, c’est bien d’être à côté, ou quand on fait de la restauration, c’est bien d’être dans la zone de restauration. C’est à la fois des concurrents et des locomotives, des zones qui vont attirer les clients.
Donc on va aller regarder aussi tout ce qui est locomotive, qu’est-ce qui va faire que les gens vont venir ?Se mettre souvent a coté d’un Mcdo, cela peut être bien pratique, car c’est là où il y a un hypermarché avec son parking. On va avoir des gens qui vont venir et voir notre enseigne. Donc de voir toutes ces notions un peu d’attraction pour pouvoir voir où se positionner. Et puis aussi toutes les informations sur mes cibles. D’accord, si je fait du B2B, à qui je peux m’adresser ? Ou comme tu le disais, des entreprises de plus de 50 salariés, de voir qu’il y a du flux et que les gens vont être là au déjeuner. De voir qu’ils vont pouvoir s’arrêter et que les gens vont passer devant l‘enseigne.
Et aussi, tout ce qui est partenaires et prescripteurs. Souvent on oublie, mais quand on s’installe ou quand on veut travailler, c’est important de s’appuyer sur un réseau. Cela permet très simplement d’identifier ses partenaires et prescripteurs.
R.A.
D’accord, okay. Donc du coup parmi ces données, là on a pris quelques cas particuliers, mais en général c’est quoi les données les gens utilisent et qui sont un peu cruciales par rapport à sa zone de chalandise ? J’imagine, c’est peut-être l’âge ? Je ne sais pas.
B.d.M.
Du coup, bien sûr. Premier critère utilisé c’est la population, le nombre de personnes et la densité de population. Cela va être déterminant de savoir « est-ce que j’ai le nombre suffisant pour vivre ? » et c’est très différent suivant ton activité. Quand on prend une micro-crèche, il suffit d’avoir 12 clients qui viennent et c’est viable. J’ai un autre client qui travaille plutôt pour des lotions pour enlever les poux. Là on a besoin de beaucoup plus de personnes parce qu’il faut du gros volume, etc. Donc première notion c’est la densité de population. « Est-ce que j’ai une densité de population suffisante et au niveau de ma cible ? »
Deuxième information qu’on a immédiatement, c’est la rémunération. En fait, le salaire médiant. « Est-ce que je suis plutôt avec des CSP en dessus de la moyenne nationale ou au dessous ? »Et en fonction du produit que je vais délivrer, en fait, c’est important d’être en phase. Donc toutes ces notions là.
On va aussi regarder souvent au niveau du logement. « Est-ce qu’il y a des résidences secondaires ? » Pour savoir si on est sur une activité cyclique, si on a des activités secondaires où on va avoir pas mal de monde l’été, pendant les vacances ou les week-ends. Donc cela va influer et ça veut dire qu’il faut plutôt communiquer à des périodes données, etc
Ca c’est le côté information population bien utile.
R.A.
D’accord. Quand on avait échangé, tu m’avais même dit qu’on pouvait intégrer des fichiers clients pour suivre la pertinence d’une zone de chalandise, soit de voir où on va attaquer en communication ou de sentir un peu les notions de bouche à oreille. Je trouvais ça assez intéressant.
B.d.M.
Ce qui compte, c’est qu’on voit les réseaux matures, en fait. Quand ils grandissent, plus ça va, plus ils connaissent leurs critères de succès. « Qu’est-ce qui va faire que tel ou tel emplacement va marcher ? » Donc c’est un mélange de temps de trajet isochrone, est-ce que c’est 10 minutes en voiture ou 5 minutes à pieds ?Du coup, pour pouvoir définir ces critères, le mieux c’est de pouvoir analyser sa base client. Cela veut dire « Bah voilà, moi j’ai déjà 4/5implantations, je récupère les adresses de mes clients, je les importe et je me rends compte que j’ai 80% de mes clients qui sont en fait a 10 minutes à pieds du centre. » Donc c’est vraiment cette notion-là. D’ailleurs, je vois que j’ai différentes typologies : ceux qui sont plutôt en périphérie et qui sont à10 minutes en voiture, sachant qu’il y a un phénomène souvent qui se passe en ville, c’est que lorsqu’on est en centre-ville, les gens ont plutôt tendance à aller en centre-ville et du coup, on va plutôt attirer les gens qui sont en périphérie. Donc on va pouvoir analyser ça en important le fichier et en se rendant compte d’où viennent nos clients. Et puis, éventuellement de se rendre compte qu’il y a des zones blanches en disant « Tiens là, j’ai personnes. Est-ce que c’est parce que j’adresse un public qui n’est pas présent ? »Donc j’ai des études avec des données INSEE qui montre que mon produit est plus pour les jeunes et c’est un quarter plutôt âgé, donc c’est normal qu’il n’y ait personne. Ou, ils sont pile-poil dans la salle, mais cela veut dire que j’ai mal communiqué à cet endroit-là. Donc il faut que j’intensifie ma communication au niveau de cette zone là pour commencer à faire du bouche à oreille et d’initier ce critère.
R.A.
D’accord. Non mais c’est intéressant parce que même nous, cela nous arrive, en effet, ce type d’idée, d’être capable de micro-cibler des zones sur lesquelles il y a un déficit de communication. Je trouve ça super intéressant. Donc ça, c’est vraiment fort. Juste une chose, aujourd’hui Smappen, on le verra après dans la démo, vous êtes vraiment sur le côté visualisation, mais toute la partie conseils, aujourd’hui, ce n’est pas vous qui la faite ? Vous vous mettez peut-être sur les rails quand même ?
B.d.M.
Nous l’idée, c’est vraiment on est un éditeur de logiciel. L’idée de rendre autonome, que le métier puisse créer ses zones de chalandise, avoir la main dessus. C’est vraiment un outil fait pour qu’un développeur qui veut chercher une zone d’implantation, puisse créer sa zone automatiquement. Ou un marketer qui veut analyser sa base client, puisse le faire sans notre intervention et sans être spécialiste. On veut vraiment donner le géodata et le géomarketing, les clefs du camions, aux gens du métier. C’est comme ça qu’est conçu l’application. Vraiment simple sur ce point. Après, on se rend compte qu’on veut vulgariser cette géodata qui a été réservée à une élite. Donc on est en train de mettre en place une académie. Justement la Smappen Académie pour aider les nouveaux utilisateurs à se dire « Comment est-ce que je défini bien ma zone de chalandise ? Que je me dise là elle est trop grande. ».
On l’a vu, c’est classique. Les premiers franchiseurs, lorsqu’ils donnent une première zone à quelqu’un, ils se disent « Ah ouais, je vais lui donner tout Rennes ». Bah tout Rennes, en fait, cela fait une agglomération à 500 000 habitants et c’est énorme. En fait, on va pas pouvoir bien cibler sa communication. C’est pas bon ni pour le franchisé, ni pour le franchiseur qui vont avoir une zone trop grande. Donc justement c’est donner des conseils sur « Comment est-ce que j’atteins une zone qui est cohérente avec mon concept, ce qui va me permettre d’intensifier ma communication et de créer des zones homogènes. » C’est ce qui fait un critère de réussite d’un réseau, c’est d’avoir des zones homogènes et savoir comment les exploiter au mieux.
R.A.
D’accord, c’est super intéressant. J’imagine qu’en effet, les gens qui accompagnent aujourd’hui les franchisés, parce qu’il y en a tout de même pas mal, et des fois c’est des experts-comptables qui peuvent aider. Honnêtement utiliser un outil comme ça, c’est l’assurance de ne pas se planter. On y reviendra peut-être un petit peu après.
Juste, sur ces histoires de NAF car cela m’a toujours intéressé. En effet, souvent il y a deux approches. Soit on est dans une logique et nous on l’a, par exemple sur des zones où il y a une logique d’attraction, en effet. Par exemple, je fais de la restauration, les gens qui travaillent, ils n’habitent pas forcément dans la même zone. Mais par contre, il y a un pouvoir d’attraction. Ça, c’est des choses que les gens utilisent et du coup ça modifie un peu le zones de chalandise. On raisonne peut-être pas forcément de la même façon, par exemple le 10 minutes en voiture, peut-être que le week-end ça a du sens, mais si on y travaille c’est une zone d’activité forte. Des gens vont mettre plus de temps pour venir. Donc l’utilisation du NAF là-dessus peut être assez intéressante.
B.d.M.
Oui, du coup avec le code NAF, tu vas pouvoir visualiser les flux et notamment les personnes qui viennent là en journée pour travailler et pour la restauration, au déjeuner. Puis de manière plus globale, le code NAF permet de bien identifier les zones. Par exemple, typiquement le code NAF 4771 qui donne tout ce qui est de type habillement tel que Zara, etc. Quand tu ne connais pas une ville, tu tapes ce code NAF et tu vas retrouver exactement la rue où tous les samedis après-midi les gens vont se balader et faire leur shopping. Sans connaitre une ville, tu vas savoir « ça c’est la rue passante de shopping du samedi après-midi, là c’est plutôt où ça va bouger le soir avec les codes NAF de restaurants ». Tu vas attirer au-delà de ta zone de chalandise. Tu vas vraiment avoir un trafic et tu vas aussi avoir dans les plus petits villages ou dans les villes, des points avec la supérette, le tabac, le boucher, le charcutier. Tu sais que c’est aussi là que tu vas avoir de la vie, ça va, ça vient. Bref, tu retrouves vite ces pôles
R.A.
D’accord, c’est clair que ça donne pas mal d’idées. Alors, est-ce que tu as des petites anecdotes un peu croustillantes sur les best cases ? Parce que j’imagine qu’il y a des gens qui se trompent et je pense que l’idée d’utiliser un outil comme ça, c’est d’éviter les erreurs. Est-ce que tu as des exemples de top cases, best cases et worst cases de gens qui font super bien le boulot ou d’autres qui se sont complètement plantés ?
B.d.M.
Bien sûr !
On va commencer par le worst case. On a un client qui est arrivé et qui a dit « Waouh, si j’avais eu votre outil, j’aurais carrément pas du tout placer mon restaurant à cet endroit-là. ». Il a placé son restaurant, tout de suite en regardant sa zone de chalandise, on a vu qu’il était un peu excentré. En regardant la restauration, on a vu qu’il était à un endroit où il n’y avait personne. Alors c’est bien d’être à un endroit où il n’y a personnes, mais quand on est dans ce type de commerce de bouche, etc. cela pose plus de problèmes qu’autre chose. Clairement, en fait, après ça reste de vrai, le plus important c’est 1, l’emplacement, 2 l’emplacement et 3 l’emplacement. C’est un combo entre ma zone de chalandise et l’endroit ou j’aimerai m’installer. Mais ca on le voit très clairement.
Donc, ça ou un autre worst case. C’était en discutant avec quelqu’un qui avait accompagné un créateur d’entreprise, il a dit « Il aurait du avoir votre outil car il s’est installé à Boulogne sur mer pour faire du vrac bio. Donc c’était bien, joli, etc. Sauf que la rémunération globale est assez faible et que la cible c’est plutôt CSP+. La personne s’est installée carrément pas au bon endroit. ». Du coup, il y a des énormes investissements et on parle d’investissements de parfois plusieurs centaines de milliers d’euro. Donc c’est les worst cases.
Après pour les best cases, je sais, j’ai un client qui est dans le tourisme et qui a réussi à modéliser justement en analysant ses sites, etc. le passage entre les hôtels : de reprendre les informations du nombre d’hébergement des hôtel, etc, de prendre les informations de la population et de mettre des formules de calculs. Il est capable d’estimer et d’implanter un nouveau lieu touristique à 10% voire 15% le flux qu’il y aura, car il a fait ses modèles et grâce à notre outil, il a les données qui lui permette de le faire. Ou un autre qui était sur une chaine de magasins sportifs et qui sait très bien que tu as un pourcentage des personnes entre 15 et 65 ans qui font du sports. Du coup il sait tout de suite quel public il peut avoir, son taux de pénétration et qu’est-ce qu’il pourrait améliorer,. C’est étonnant. On a vraiment des gens qui sont très outillés, qui ont fait des études et qui sont capables d’identifier à l’avance les chances de succès et d’autres qui vont vraiment avoir du mal.
R.A.
Super. Peut-être qu’on pourrait faire une petite démo ? Je sais que je n’aime pas trop le faire, mais là je pense que c’est assez intéressant car c’est assez visuel. Donc peut-être que tu pourrais nous présenter un petit peu ton outil et comme ca on va pouvoir le voir de visu.
B.d.M.
Et bien voila, c’est parti, je vais partager.
Juste rapidement, l’idée c’est après derrière, n’hésitez pas à revenir vers nous pour toutes questions. C’est pour visualiser. Au cœur, une carte qui permet de visualiser ses zones, de le faire rapidement et derrière, de les traiter. Donc j’ai mes zones et tout de suite, quand je vais sur une zone, je vais pouvoir trouver mes critères population de l’INSEE qui sont mis à jour.
Donc sur la zone d’Angers, j’ai 411 000 habitants : comment c’est réparti ? Quel est le revenu médiant ? On est un peu au dessus de la moyenne. On est sur un pyramidage assez équilibré avec un peu plus de personnes âgés. Donc c’est plutôt vers ce type là qu’on va aller. Ensuite, je vais pouvoir allez analyser, en terme d’emploi ou de logement, ce dont on parlait tout a l’heure. Est-ce que j’ai résidences secondaires ? Non, je n’ai pas trop de résidences secondaires, c’est une population plutôt fiable. On voit que les personnes sont installées depuis 10 ans, donc c’est un public assez fidèle.
Donc tout de suite, on peut savoir qu’on est sur une population vieillissante, assez fortunée et qui nous permet de valider ces informations là. Ensuite au niveau des entreprises en fonction des recherches et des codes NAF qu’on a fait, combien est-ce que j’ai d’entreprises de plus de 20 salariés ? Ce qui va me permettre derrière de voir quand est-ce que j’ai du flux au déjeuner, où sont implantés mes concurrents au niveau des recherches que j’ai faites. Moi ce qui m’intéresse, c’est d’être à côté d’une supérette. Donc j’ai visualisé la supérette et bien sûr en fait, quand on fait une recherche d'entreprises, on peut aller chercher surtout les codes NAF. Donc le 47 71, commerce de détails et d’habillements, on va retrouver justement la rue des commerces et du shopping, etc. Donc le faire sur le nombre d’employés ou sur le nom de l’enseigne. Chercher les Mcdo qui sont des locomotives pour mon métier.
D’accord. Et voila, surtout après, ce qui est bien pratique, c’est que je vais pouvoir récupérer tous les codes postaux pour pouvoir faire ma communication locale en disant "Voilà, je vais cibler ces codes postaux ou ces communes" Si je suis plutôt en gestion par communes ou en gestion par IRIS, qui est une notion encore plus fine au niveau du quartier, pour se faire.
Donc ça, c'est quand j'ai une zone existante et après, si je dis "bah ouais, je veux aller sur Sainte, je vais regarder. Tiens en fait, je ne connais pas bien Sainte. En 20 minutes en voiture à Sainte, je génère ce qu'on appelle une zone isochrone qui me permet de générer ces 20 minutes autour de Sainte, de voir que j'ai une population de 66 000 habitants avec un revenu médiant qui est bas par rapport à la moyenne nationale. J'ai une population assez âgée encore une fois. Et de faire mon analyse et directement de savoir, voilà, là-dessus en temps réel, j'ai mon actualisation de données et je peux savoir au niveau des codes NAF qui sont mes concurrents et retrouver des informations administratives. Sachant que ce qui est sympa, c'est que tu peux faire ta zone isochrone et après derrière, très vite, tu peux construire ta zone avec tes codes postaux en disant " Okay, moi je vais construire et je vais vraiment m'appuyer dessus pour faire un puzzle et générer derrière du clic-and-collect."
R.A.
Okay, on a une question de Gaëtan qui demande si aujourd'hui, l'outil se base principalement sur des données de type INSEE et SIREN ? Est-ce qu'il y a des accès à d'autres flux de données du type population, indice de consommation ?
B.d.M.
Super question Gaëtan. Justement cela fait parti, nous on évolue avec les demandes de nos client. D'ailleurs petite anecdote, on est autofinancé. C'est nos clients qui font nos finances. On a beau être une startup qui grandi vite, nous, on est centré autour du client. Il y a pas mal de demandes qui ont été faites justement pour ajouter la consommation des ménages, ces notions là. C'est un chantiers qui est en cours, c'est notre gros chantier 2022 de pouvoir insérer facilement de la données aussi bien sur la consommation des ménages que des données aussi étrangères pour pouvoir travailler. On a déjà pas mal de données sur l'étranger, mais on veut en mettre encore plus et la rendre accessible. Ou aussi sectoriel, en disant "Moi ce qui m'intéresse, c'est le nombre de piscine, le nombre d'immatriculation, etc." On travaille pour enrichir ce catalogue de données et ca va arriver dans le courant de l'année.
R.A.
Okay, parfait. Trop cool ! Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas, c'est ouvert. Mais voilà, en tout cas nous, je trouve que c'est une belle présentation. Je trouve que l'outil est vraiment magique, parce que honnêtement, quand on se le tape à la main, comme ça, c'est un peu la cata. Et là, j'imagine que les gens qui montent un commerce, qui doivent pour moi être des franchiseurs disant "Voilà le potentiel", arriver avec finalement un résultat, un export de votre outil.
D'ailleurs, les zones, elles s'exportent aussi en petit dossier un peu, j'imagine en PDF, quelque chose comme ça ?
B.d.M.
Oui, du coup tu as justement ce qu'on appelle l'État Local du Marché qui permet d'avoir une vision en temps réel en disant "Voilà, moi c'est le dossier qu'on va présenter aux banquiers" ou c'est l'ELM que le franchiseur va fournir aux franchisés en disant "Tiens, vous avez besoin de telle ou telle information, aussi bien INSEE population que B2C population et de critères d'entreprises B2B".
Du coup, avec ce petit rapport Word, on a vraiment une synthèse qu'on peut personnaliser à ses couleurs avec par exemple le logo. Typiquement, voilà c'est un client qui fait plutôt du conseil en création d'entreprises et du coup on retrouve cet État Local de Marché avec reprise du territoire, la zone concernée, la moyenne par rapport à la France, les données INSEE concernées... Et puis derrière, les informations entreprises qui viennent de la base SIREN et qui vont nous permettre de localiser les superettes, les codes NAF, les entreprises qui nous intéressent en fonction des activités. C'est extrêmement variable, donc, en fonction de ce que l'on souhaite.
R.A.
Okay, je pense qu'on a fait le tour. Je te remercie vraiment Brice de cet échange que j'ai trouvé super instructif et je suis sûr qu'il y a des pas mal de personnes qui vont être intéressées. Évidemment on retrouvera le webinar. Pour les personnes qui se sont inscrites, elles le recevront dans la foulée. Puis on mettra le webinar sur Youtube pour pouvoir y accéder. Juste, les gens qui ont des questions peuvent te contacter sur LinkedIn ?
B.d.M.
Oui, LinkedIn c'est le meilleur. Ils me demandent et j'accepte quasiment toutes les demandes, sauf si vraiment on sent la démarche commerciale pas très fine. Donc, voilà, n'hésitez pas c'est vraiment un plaisir de vulgariser cette géodata, la rendre accessible aux TPE/PME qui jusqu'à maintenant en ont été privées. C'est sympa.
R.A.
Génial. Bon, merci ! En tout cas ça fait une pièce de plus par rapport à tous les webinars. On n'en avait pas parlé et on n'avait pas cette notion vraiment stricto sensu zone de chalandise. Cela rajoute un nouveau tool et une nouvelle compétence sur tout ce qu'on propose sur LocalMania.
Et bien voilà, je te remercie Brice. A bientôt. Je pense qu'il y a des sujets de conversations qui vont vite arriver ensemble. Et puis merci à tout le monde, je vous donne rendez-vous sur notre chaîne Youtube, sur Localmania.fr pour suivre les prochains webinars et tous ceux qu'on a déjà fait. Écoutez, merci et à très vite.
B.d.M.
Merci Romain pour l'invitation et merci à tous d'avoir participé et de regarder ce petit webinar.
R.A.
Ca marche ! Au revoir .